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La victime avait été appelée le 1er décembre 2015 pour une visite au domicile de l'accusé avant d'être assassinée de deux coups de couteau. L'accusé avait minutieusement préparé son acte. Condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Courtrai à une peine de 28 ans de prison ainsi qu'à dix ans de mise à disposition du tribunal de l'application des peines, l'accusé avait fait appel de sa condamnation. L'homme estimait en effet la peine trop lourde et contestait également la préméditation. Un argument balayé par la cour, un rapport psychiatrique ayant montré, en outre, que l'accusé nourrissait un ressentiment à l'égard de la société, la police et les médecins. La cour d'appel de Gand a donc alourdi la peine à 30 ans et 10 ans de mise à disposition du TAP. La cour n'a pas tenu compte non plus de la jeunesse difficile et des regrets exprimés par l'accusé comme l'avait fait le tribunal correctionnel, doutant de la sincérité de ceux-ci.