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Ce sont les résultats d'une étude présentée au 95ème congrès annuel de l'Endocrine Society à San Francisco. L'administration de testostérone, soulignent les auteurs, est associée à une réduction accrue de différentes mesures de la sensibilité douloureuse en comparaison du placebo durant des expériences de laboratoire. On sait en effet que la prise d'opiacés est associée à un blocage de l'axe hypothalamo-pituitaire-gonadique résultant notamment en une production réduite de testostérone. Cette dernière peut, à son tour, résultat en dysfonction sexuelle, réduction de la masse musculaire, augmentation de la masse graisseuse et réduction de la qualité de vie.