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Les informations contenues dans les brochures sont rarement fiables, selon Test-Achats. "Elles s'apparentent surtout à de la publicité. Régulièrement, le patient est induit en erreur, la publicité pour des produits ou services étant présentée sous une forme suggérant qu'il s'agit d'une information objective."Ces brochures sont présentes dans 70% des salles d'attente, selon une enquête de l'organisation de défense des consommateurs. Dans 66% des cas en ce qui concerne les dermatologues, les dépliants sont produits par l'industrie, surtout médicale. Ce chiffre atteint 48% chez les gynécologues et 45% chez les généralistes. "En raison de conflits d'intérêts évidents", l'industrie n'est pourtant "pas la mieux placée pour fournir une information objective non biaisée aux patients", estime Test-Achats.Chez les dermatologues, plus d'un tiers des 170 brochures collectées pour l'enquête s'apparentaient à de la publicité. "Près de la moitié des brochures (43 %) portaient sur des traitements cosmétiques, souvent invasifs, comme des injections au botox ou des interventions au laser."Chez les gynécologues, 20% des brochures (234) avaient pour thème la contraception. "Elles recommandaient surtout de nouveaux produits, alors qu'il existe des variantes moins chères et parfois plus sûres sur le marché."Enfin, chez les généralistes, un peu plus de 13% des 741 brochures étaient des publicités pour des compléments alimentaires, des dispositifs médicaux ou des médicaments en vente libre. "Il s'agissait rarement de produits de première ligne, mais souvent de produits dont l'efficacité est controversée."Pour cette enquête, Test-Achats s'est rendu chez 100 généralistes, 47 dermatologues et 45 gynécologues.