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Test-Achats a récemment épinglé plusieurs cabinets de dermatologie faisant de la publicité - non conforme à la réglementation en vigueur - pour des techniques et produits de médecine esthétique. Averti par courrier, le SPF Santé publique envisage plusieurs actions suite aux infractions relevées, tandis que les associations de dermatologie invitent leurs membres à retirer des salles d'attente tous les feuillets publicitaires non conformes.Récente - elle a été publiée au Moniteur il y a moins d'un an -, la loi du 6 juillet 2011 interdit toute publicité relative aux actes d'esthétique médicale : si l'information objective au patient reste autorisée, les brochures à visée commerciale, généralement issues d'entreprises mais parfois réalisées par le praticien lui-même (notamment les dépliants opposant des photos avant/après), sont pour leur part interdites. Voyant que la réglementation n'était pas partout respectée, Test-Achats a envoyé un dossier au SPF Santé publique, reprenant les infractions constatées. La réaction ne s'est pas fait attendre : dans un courrier adressé à la Société royale belge de dermatologie et à l'Union professionnelle belge de dermatologie, Michel Van Hoegaerden, Directeur général du service Soins de Santé primaires & Gestion de Crise, a annoncplusieurs actions. L'Ordre des médecins devrait ainsi être informé des faits établis, afin d'examiner le " caractère éthique " de ce dossier, tandis que des procès verbaux pourraient être établis, en cas d'infraction constatée par les services d'inspection du SPF. Sachant cela, les associations de dermatologues invitent les praticiens " à retirer TOUS les feuillets publicitaires concernant les techniques et produits de médecine esthétique de vos salles d'attente et cabinets ". Faute de quoi, " vous risquez des amendes et des sanctions disciplinaires ", avertissent-elles.