Pour la majorité des répondants, il est clair que cette pandémie a provoqué pour le corps médical une surcharge de son travail et une augmentation du stress et de l'incertitude. La pandémie a également réduit significativement les revenus des médecins qui ont dû cesser ou réduire fortement leurs activités médicales. Le "chômage technique", imposé lors du lancement du Plan d'urgence hospitalier le 13 mars aux médecins qui n'étaient pas mobilisés pour la prise en charge des patients, a également provoqué des discussions au sein des institutions sur la rémunération des médecins impliqués et ceux qui ne l'ont pas été.

Une minorité d'hôpitaux ont décidé d'augmenter les prélèvements sur les honoraires des médecins ou d'en licencier.

"Les médias parlent beaucoup du chômage dans l'Horeca, mais on oublie souvent que de nombreux chirurgiens ont été au chômage également pendant trois mois durant la première vague. Ils ont eu très dur", rappelle le Dr Ventura, directeur médical du GHDC . "Dans certains hôpitaux, des médecins étaient prêts à se battre pour opérer dans les blocs opératoires."

Au GHDC, les médecins ont, comme dans d'autres hôpitaux, un système de solidarité pour équilibrer les revenus. La crise met ce mécanisme sous tension.

" Dans un hôpital universitaire, 70% des médecins doivent être salariés", rappelle Julien Compère, CEO du CHU de Liège " Ces médecins sont payés quoi qu'il arrive. L'impact sur leurs revenus a donc été moins fort que dans d'autres institutions. C'est plus difficile dans les hôpitaux généraux. Les médecins qui ont perdu de l'argent en raison de leur baisse d'activité peuvent être moins mobilisables."

Le directeur médical du GHDC attend toujours, à l'instar de Stéphane Rillaerts (lire jdM N°2649) des clarifications sur l'avance de deux milliards accordée aux hôpitaux. "En plus, ce sont les médecins et les conseils médicaux qui doivent se débrouiller. Pendant la première vague, les médecins sont restés calmes et solidaires. Dans de nombreux hôpitaux, cette solidarité vole en éclat."

Manfredi Ventura souligne que son hôpital est conscient que des médecins connaissent des difficultés financières. "L'hôpital fait parfois office de banque, par exemple, pour des jeunes médecins qui se sont mis des prêts sur le dos. Cela peut ressembler à des "problèmes de riches", mais un jeune médecin qui commence, qui espérait avoir des revenus, doit aussi respecter ses engagements financiers. Il n'en peut rien si ses revenus se sont brutalement effondrés."

Pour la majorité des répondants, il est clair que cette pandémie a provoqué pour le corps médical une surcharge de son travail et une augmentation du stress et de l'incertitude. La pandémie a également réduit significativement les revenus des médecins qui ont dû cesser ou réduire fortement leurs activités médicales. Le "chômage technique", imposé lors du lancement du Plan d'urgence hospitalier le 13 mars aux médecins qui n'étaient pas mobilisés pour la prise en charge des patients, a également provoqué des discussions au sein des institutions sur la rémunération des médecins impliqués et ceux qui ne l'ont pas été. Une minorité d'hôpitaux ont décidé d'augmenter les prélèvements sur les honoraires des médecins ou d'en licencier. "Les médias parlent beaucoup du chômage dans l'Horeca, mais on oublie souvent que de nombreux chirurgiens ont été au chômage également pendant trois mois durant la première vague. Ils ont eu très dur", rappelle le Dr Ventura, directeur médical du GHDC . "Dans certains hôpitaux, des médecins étaient prêts à se battre pour opérer dans les blocs opératoires."Au GHDC, les médecins ont, comme dans d'autres hôpitaux, un système de solidarité pour équilibrer les revenus. La crise met ce mécanisme sous tension. " Dans un hôpital universitaire, 70% des médecins doivent être salariés", rappelle Julien Compère, CEO du CHU de Liège " Ces médecins sont payés quoi qu'il arrive. L'impact sur leurs revenus a donc été moins fort que dans d'autres institutions. C'est plus difficile dans les hôpitaux généraux. Les médecins qui ont perdu de l'argent en raison de leur baisse d'activité peuvent être moins mobilisables."Le directeur médical du GHDC attend toujours, à l'instar de Stéphane Rillaerts (lire jdM N°2649) des clarifications sur l'avance de deux milliards accordée aux hôpitaux. "En plus, ce sont les médecins et les conseils médicaux qui doivent se débrouiller. Pendant la première vague, les médecins sont restés calmes et solidaires. Dans de nombreux hôpitaux, cette solidarité vole en éclat."Manfredi Ventura souligne que son hôpital est conscient que des médecins connaissent des difficultés financières. "L'hôpital fait parfois office de banque, par exemple, pour des jeunes médecins qui se sont mis des prêts sur le dos. Cela peut ressembler à des "problèmes de riches", mais un jeune médecin qui commence, qui espérait avoir des revenus, doit aussi respecter ses engagements financiers. Il n'en peut rien si ses revenus se sont brutalement effondrés."