Le fait que la diminution minime du nombre de patients en soins intensifs soit encore largement due au nombre encore élevé de décès (bien sûr, ce sont les personnes les plus malades qui ont le plus de chances de mourir), ne doit provoquer d'euphorie.

Le fait que - malgré le nombre énorme de décès d'environ 200 patients par jour - le nombre de patients en soins intensifs ne diminue pratiquement pas, signifie qu'il y a encore beaucoup plus de personnes dans ces services critiques chaque jour.

Que l'encadrement de ces services reste surchargé, que d'autres malades - ceux qui attendent une opération cardiaque, par exemple - doivent attendre encore plus longtemps doit nous faire réfléchir de même que le fait que nous sommes encore très proches du maximum absolu de ce que nos hôpitaux peuvent supporter. Nous ne sommes pas si loin des images italiennes de Lombardie lors de la première vague, mais aussi de la région de Naples lors de la deuxième vague...

Et nous venons de rouvrir les écoles alors qu'il y a de plus en plus de preuves qu'il y a aussi des super-diffuseurs (bien que la plupart du temps asymptomatiques) chez les enfants. Récemment, la KU Leuven a également établi qu'il y a clairement plus d'infections chez les jeunes enfants qu'on ne le pensait initialement...

Nous ne devons pas oublier que la réouverture des écoles entraînera une nouvelle accélération de la deuxième vague.

"Les enfants ont droit à l'éducation. Mais les situations extrêmes exigent des mesures extrêmes."

Une grande partie de la population a maintenant compris. Restez strictement dans votre bulle sauf pour l'indispensable, votre travail, les achats nécessaires, les soins médicaux, etc. Observez une distanciation sociale dans la mesure du possible, évitez la foule, portez votre masque buccal, désinfectez vos mains.

Jusqu'au moment où les gens (...) décident de créer des liens entre les "bulles", en établissant des connexions via leurs enfants : " J'embrasse mon fils, mon fils embrasse son copain à l'école, le copain embrasse sa maman,... " et le virus passe librement de ma bulle à celle de la famille à quelques rues de là !

Il m'est insupportable de penser que cela conduira à une nouvelle accélération de la deuxième vague. Nous serions alors sur l'autoroute de l'enfer.

Les enfants ont droit à l'éducation. Mais les situations extrêmes exigent des mesures extrêmes. Nous avons maintenant trois semaines pour fermer les écoles, nous aurons une semaine de moins pour les vacances de Pâques et deux semaines de moins pour les grandes vacances (il y aura donc toujours sept semaines de toute façon). Une proposition scandaleuse, inacceptable pour le corps enseignant ? Je le sais !

Mais est-ce si inenvisageable si cela peut sauver des centaines, que dis-je, des milliers de vies, et empêcher des dizaines de milliers de douloureuses rééducations ?

Le fait que la diminution minime du nombre de patients en soins intensifs soit encore largement due au nombre encore élevé de décès (bien sûr, ce sont les personnes les plus malades qui ont le plus de chances de mourir), ne doit provoquer d'euphorie.Le fait que - malgré le nombre énorme de décès d'environ 200 patients par jour - le nombre de patients en soins intensifs ne diminue pratiquement pas, signifie qu'il y a encore beaucoup plus de personnes dans ces services critiques chaque jour.Que l'encadrement de ces services reste surchargé, que d'autres malades - ceux qui attendent une opération cardiaque, par exemple - doivent attendre encore plus longtemps doit nous faire réfléchir de même que le fait que nous sommes encore très proches du maximum absolu de ce que nos hôpitaux peuvent supporter. Nous ne sommes pas si loin des images italiennes de Lombardie lors de la première vague, mais aussi de la région de Naples lors de la deuxième vague...Et nous venons de rouvrir les écoles alors qu'il y a de plus en plus de preuves qu'il y a aussi des super-diffuseurs (bien que la plupart du temps asymptomatiques) chez les enfants. Récemment, la KU Leuven a également établi qu'il y a clairement plus d'infections chez les jeunes enfants qu'on ne le pensait initialement...Nous ne devons pas oublier que la réouverture des écoles entraînera une nouvelle accélération de la deuxième vague.Une grande partie de la population a maintenant compris. Restez strictement dans votre bulle sauf pour l'indispensable, votre travail, les achats nécessaires, les soins médicaux, etc. Observez une distanciation sociale dans la mesure du possible, évitez la foule, portez votre masque buccal, désinfectez vos mains.Jusqu'au moment où les gens (...) décident de créer des liens entre les "bulles", en établissant des connexions via leurs enfants : " J'embrasse mon fils, mon fils embrasse son copain à l'école, le copain embrasse sa maman,... " et le virus passe librement de ma bulle à celle de la famille à quelques rues de là !Il m'est insupportable de penser que cela conduira à une nouvelle accélération de la deuxième vague. Nous serions alors sur l'autoroute de l'enfer.Les enfants ont droit à l'éducation. Mais les situations extrêmes exigent des mesures extrêmes. Nous avons maintenant trois semaines pour fermer les écoles, nous aurons une semaine de moins pour les vacances de Pâques et deux semaines de moins pour les grandes vacances (il y aura donc toujours sept semaines de toute façon). Une proposition scandaleuse, inacceptable pour le corps enseignant ? Je le sais !Mais est-ce si inenvisageable si cela peut sauver des centaines, que dis-je, des milliers de vies, et empêcher des dizaines de milliers de douloureuses rééducations ?