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Réagissant aux commentaires des mutuelles sur les suppléments d'honoraires demandés à l'hôpital, l'Absym souligne que cette augmentation en chambres individuelles n'est pas une surprise. "Cette évolution est écrite dans les étoiles et a été, soit dit en passant, amorcée par les mutualités elles-mêmes. Leur intervention entraîna l'interdiction de facturer des suppléments d'honoraires aux patients en chambres communes. Les mutuelles ont mené ce combat dans leur propre intérêt, pour maintenir la rentabilité de leurs assurances hospitalisation." "Les hôpitaux sont structurellement sous-financés par les autorités publiques et sont donc contraints de chercher de nouvelles sources de financement, analyse le président de l'Absym. Leur stratégie de survie était donc prévisible: inciter les médecins à demander des suppléments plus élevés aux patients en chambres individuelles. Parfois, les hôpitaux décident unilatéralement, sans aucune concertation avec les médecins, d'instaurer une augmentation des suppléments, que ces mêmes hôpitaux s'attribuent intégralement."L'Absym souligne que dans les hôpitaux bruxellois et wallons, les suppléments sont plus élevés car les honoraires sont davantage écrémés qu'en Flandre. "La source du problème réside dans la gestion inefficace de bon nombre d'hôpitaux bruxellois et wallons." Les directeurs de ces institutions apprécieront cerrtainement ce commentaire tranché du syndical médical. "La nouvelle attaque média des mutuelles au sujet de l'augmentation des frais pour les chambres individuelles est hypocrite et vise une fois de plus à atteindre le même objectif : conserver l'abordabilité (entendez rentabilité) des assurances hospitalisation. Dans leurs polices d'assurance hospitalisation, les mutuelles ne remboursent que 100% des suppléments d'honoraires sur les chambres individuelles mais oublient d'en informer leurs affiliés",pointe Marc Moens.Le syndicat déclare vouloir continuer à contribuer de manière constructive à une réflexion approfondie sur les suppléments hospitaliers (prévue dans l'accord). Pour y arriver, en parallèle avec la médicomut, l'Absym se concerte également avec le secteur hospitalier. Quatre fédérations hospitalières ont récemment demandé de pouvoir participer à cette réflexion avec les membres de la médico-mut.