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Cette étude américaine (1) réalisée auprès de 872 adultes est la première à établir un lien entre les biomarqueurs de l'inflammation et les réponses positives de l'humeur aux facteurs de stress quotidien. Les réactions inflammatoires sont naturelles. Elles protègent l'organisme en activant le système immunitaire. Selon des chercheurs de l'Université d'Oxford (2), en cas de stress aigu, à la suite d'un événement traumatisant, aller se coucher et s'endormir en espérant ainsi oublié l'événement, même s'il s'agit d'un réflexe fréquent, pourrait faire plus de mal que de bien. L'expérience qu'ils ont menée suggère en effet que le sommeil contribue à consolider le souvenir de cet événement dans la mémoire à long terme et que rester éveillé est probablement le meilleur moyen de tenir éloigné le mauvais souvenir. Enfin, des chercheurs allemands (3) expliquent pourquoi les souvenirs liés à des moments ou des situations très émotionnels sont souvent très ou trop tenaces. En cause, le cortisol, hormone du stress qui, à niveaux élevés durant les épisodes de stress, renforce deux étapes de la mémorisation : la formation et le rappel du souvenir.