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Le rassemblement visait à dénoncer les "lobbys" des firmes pharmaceutiques qui "empêchent concrètement d'avancer vers plus de transparence dans les négociations".À cette occasion, un faux chèque géant d'un milliard d'euros a été remis par Jean-Pascal Labille, le secrétaire général de Solidaris, à l'EFPIA.Selon la mutuelle, les nouveaux médicaments, en particulier ceux utilisés pour traiter le cancer et les maladies rares, sont trop onéreux. Leurs prix "ne font qu'augmenter " car "les firmes pharmaceutiques en demandent toujours plus et que l'État n'est pas en mesure de négocier".Solidaris estime que l'opacité des prix "réellement payés" est injustifiée. Ainsi, "le milliard d'euros (soit 20% des dépenses de l'assurance maladie pour les médicaments) qui sert à financer les surprofits de l'industrie pharmaceutique, pourrait être réinvesti dans des besoins en santé", illustre l'organisation.M. Labille est également revenu sur les 52 mesures présentées par le ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, pour améliorer le remboursement des médicaments. Si le secrétaire reconnaît des "avancées encourageantes", la réforme présentée par le ministre est "malheureusement insuffisante pour garantir la transparence des négociations", a regretté M. Labille, pointant un "manque d'ambition".AVEC BELGA