A l'horizon 2024 (année des prochaines élections législatives), Solidaris pointe un investissement de 3 milliards d'euros. Ceci compense le manque à gagner équivalent pendant les années du gouvernement Michel où 3 milliards d'économies furent consenties (mais c'était avant la crise pandémique).

" Le financement de la sécurité sociale est mieux assuré. La dotation d'équilibre de la sécurité sociale est pérennisée et son montant ne sera plus conditionné à des facteurs de responsabilisation ", pointe le patron de Solidaris, Jean-Pascal Labille, à qui certains pensaient un temps comme ministre si le PS avait hérité de la Santé publique.

Comme de coutume, la mutualité estime avoir été entendue sur certains points (un budget pluriannuel avec en ligne de mire la réduction des inégalités en santé, un réinvestissement dans la santé mentale, l'accessibilité géographique aux soins, la régulation des suppléments d'honoraires, une politique de réintégration plus juste, des quotas Inami mieux pensés) mais regrette la timidité, pour le moins, du prochain gouvernement à assurer une pérennisation de l'équilibre financier de la sécu via d'autres recettes que les seules cotisations sociales (taxation sur les revenus de la fortunes, taxation des transactions financières, taxe digitale sur les activités numériques des GAFA et autres géants).

En outre, Open-VLD oblige, Solidaris note qu'il manque dans l'accord de gouvernement une vraie contrainte sur les médicaments innovants très coûteux.

Enfin, Labille souligne " la nécessité de renforcer la première ligne de soins et de lever les obstacles financiers aux soins de base (...), conditions nécessaires pour négocier le " virage ambulatoire " dans des conditions optimales d'accessibilité et de qualité des soins pour le patient ".

Quant à évoluer vers une nouvelle structure de l'Etat où Flandre et Wallonie-Bruxelles pourraient être traitées différemment, une réforme de l'Etat " n'est pas une fin en soi " pour la mutuelle. Elle doit avoir pour objectif l'amélioration de la santé des patients et la simplification de la vie des prestataires tout en maintenant une solidarité interpersonnelle.

A l'horizon 2024 (année des prochaines élections législatives), Solidaris pointe un investissement de 3 milliards d'euros. Ceci compense le manque à gagner équivalent pendant les années du gouvernement Michel où 3 milliards d'économies furent consenties (mais c'était avant la crise pandémique)." Le financement de la sécurité sociale est mieux assuré. La dotation d'équilibre de la sécurité sociale est pérennisée et son montant ne sera plus conditionné à des facteurs de responsabilisation ", pointe le patron de Solidaris, Jean-Pascal Labille, à qui certains pensaient un temps comme ministre si le PS avait hérité de la Santé publique.Comme de coutume, la mutualité estime avoir été entendue sur certains points (un budget pluriannuel avec en ligne de mire la réduction des inégalités en santé, un réinvestissement dans la santé mentale, l'accessibilité géographique aux soins, la régulation des suppléments d'honoraires, une politique de réintégration plus juste, des quotas Inami mieux pensés) mais regrette la timidité, pour le moins, du prochain gouvernement à assurer une pérennisation de l'équilibre financier de la sécu via d'autres recettes que les seules cotisations sociales (taxation sur les revenus de la fortunes, taxation des transactions financières, taxe digitale sur les activités numériques des GAFA et autres géants).En outre, Open-VLD oblige, Solidaris note qu'il manque dans l'accord de gouvernement une vraie contrainte sur les médicaments innovants très coûteux.Enfin, Labille souligne " la nécessité de renforcer la première ligne de soins et de lever les obstacles financiers aux soins de base (...), conditions nécessaires pour négocier le " virage ambulatoire " dans des conditions optimales d'accessibilité et de qualité des soins pour le patient ".Quant à évoluer vers une nouvelle structure de l'Etat où Flandre et Wallonie-Bruxelles pourraient être traitées différemment, une réforme de l'Etat " n'est pas une fin en soi " pour la mutuelle. Elle doit avoir pour objectif l'amélioration de la santé des patients et la simplification de la vie des prestataires tout en maintenant une solidarité interpersonnelle.