Soins psychiatriques: 15 millions d'euros pour mettre en place des unités "High Intensive Care"

Les investissements et la réforme du ministre de la Santé et des Affaires sociales dans les soins de santé mentale amènent un changement de culture dans la façon d'envisager la santé mentale, désormais davantage axée sur la prévention et la détection précoce des problèmes, ainsi que sur "une organisation des soins psychologiques à bas seuil et accessibles facilement et simplement. Ils doivent également permettre, lorsque c'est nécessaire, de passer rapidement à des soins psychiatriques, plus intensifs, pour les troubles mentaux graves (TMG)", souligne le communiqué du cabinet de Frank Vandenbroucke.Plus de 200 millions d'euros sont investis par an à tous les échelons des soins de santé mentale, y compris les soins psychiatriques spécialisés pour les personnes atteintes de troubles mentaux graves. Un investissement qui s'accompagne d'une réforme pour rendre la coopération logique à tous les échelons des soins. Une coopération pour détecter les problèmes beaucoup plus tôt et, surtout, pour y remédier à temps, avant qu'ils ne prennent trop d'ampleur. Les investissements et les réformes doivent également permettre de passer rapidement à des soins psychiatriques, plus intensifs dans les moments de crise, lorsque les intéressés ou leur environnement sont les plus vulnérables.En juin dernier, Frank Vandenbroucke avait lancé un appel à projets pour créer plus d'unités High & Intensive Care (ou HIC) pour des soins de meilleure qualité et plus humains aux personnes admises en crise. Cet appel à projet ayant remporté un franc succès, le ministre investit 15 millions d'euros dans ces unités, ce qui permettra de les mettre en place progressivement dans l'ensemble du pays et de passer de 9 projets HIC existants à 28 services HIC."Une réunion de lancement a eu lieu mardi avec tous les projets sélectionnés. Ce coup d'envoi était une première rencontre avec le personnel des 28 services HIC. Ces services se situent principalement dans des hôpitaux psychiatriques, mais certains hôpitaux généraux souhaitent également tester le HIC. La répartition des services est également garantie, au moins un service HIC sera opérationnel dans chaque réseau SSM pour adultes en 2023", poursuit le communiqué du ministre de la Santé.