A l'occasion du 15e anniversaire de la loi sur les soins palliatifs (2002), les trois fédérations de soins palliatifs du pays demandent avec insistance à la ministre Maggie De Block de s'atteler à une réaffectation des moyens du secteur curatif vers le secteur palliatif. À cette fin, les trois fédérations demandent la mise en application de la nouvelle loi sur les soins palliatifs de 2016. Celle-ci bannit le prescrit légal non-EBM de trois mois d'espérance de vie pour l'instauration des soins palliatifs.
La ministre de la Santé Maggie De Block doit s'atteler à une réaffectation des moyens du secteur curatif vers le secteur palliatif, écrivent lundi les trois fédérations du secteur dans un communiqué à l'occasion du 15e anniversaire de la loi sur les soins palliatifs. Les fédérations bruxelloise, wallonne et flamande demandent la mise en application de la loi de 2016.
Cette loi bannit notamment le prescrit légal de trois mois d'espérance de vie pour l'instauration des soins palliatifs et prône une introduction plus précoce et progressive en fonction des besoins du patient, rappelle le communiqué.
"Cette approche, fondée sur des preuves scientifiques et soutenue par le secteur a été votée à l'unanimité le 23 juin 2016.
"Une étude récente à grande échelle a montré que 20% des patients hospitalisés, quel que soit le type de service, est un patient palliatif *. De plus, l'étude montre qu'en Belgique, 16% des patients atteints de cancer reçoivent une chimiothérapie au cours de leur dernier mois de la vie, alors que ces soins sont à ce stade souvent inutiles et coûtent énormément de moyens financiers."
Les fédérations invitent donc la ministre de la Santé à prendre position en faveur des soins palliatifs dans son futur plan de financement hospitalier, en transférant les moyens financiers "là où ils sont plus que jamais nécessaires" et en prenant les décisions exécutives essentielles.
Selon le communiqué, la Belgique est en tête des pays européens en ce qui concerne le taux d'admission à l'hôpital au cours du dernier mois de la vie. "De ce fait, plus qu'ailleurs en Europe, les personnes décèdent à l'hôpital, bien que ce ne soit généralement pas ce qu'elles désirent", ajoutent les fédérations. "Et ce alors que les soins palliatifs ont prouvé leur valeur, que les soignants sont surchargés et que les équipes soignantes croulent sous la charge de travail."
La ministre de la Santé Maggie De Block doit s'atteler à une réaffectation des moyens du secteur curatif vers le secteur palliatif, écrivent lundi les trois fédérations du secteur dans un communiqué à l'occasion du 15e anniversaire de la loi sur les soins palliatifs. Les fédérations bruxelloise, wallonne et flamande demandent la mise en application de la loi de 2016. Cette loi bannit notamment le prescrit légal de trois mois d'espérance de vie pour l'instauration des soins palliatifs et prône une introduction plus précoce et progressive en fonction des besoins du patient, rappelle le communiqué."Cette approche, fondée sur des preuves scientifiques et soutenue par le secteur a été votée à l'unanimité le 23 juin 2016."Une étude récente à grande échelle a montré que 20% des patients hospitalisés, quel que soit le type de service, est un patient palliatif *. De plus, l'étude montre qu'en Belgique, 16% des patients atteints de cancer reçoivent une chimiothérapie au cours de leur dernier mois de la vie, alors que ces soins sont à ce stade souvent inutiles et coûtent énormément de moyens financiers."Les fédérations invitent donc la ministre de la Santé à prendre position en faveur des soins palliatifs dans son futur plan de financement hospitalier, en transférant les moyens financiers "là où ils sont plus que jamais nécessaires" et en prenant les décisions exécutives essentielles.Selon le communiqué, la Belgique est en tête des pays européens en ce qui concerne le taux d'admission à l'hôpital au cours du dernier mois de la vie. "De ce fait, plus qu'ailleurs en Europe, les personnes décèdent à l'hôpital, bien que ce ne soit généralement pas ce qu'elles désirent", ajoutent les fédérations. "Et ce alors que les soins palliatifs ont prouvé leur valeur, que les soignants sont surchargés et que les équipes soignantes croulent sous la charge de travail."