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Selon le SECM, contacté par lesdits outliers, " les codes de soirée, de nuit, de weekend et de jour férié ne peuvent pas systématiquement être attestés par les MG qui assurent la garde officielle. Peu importe que la visite soit demandée par le 1733 ou que la consultation se déroule dans un poste de garde. Seuls les soins urgents qui ne peuvent être différés méritent ce remboursement des codes d'urgence et que dans tous les autres cas, les médecins de garde doivent attester un code de jour de semaine. Il appartient alors au médecin de réclamer au patient le supplément non remboursé lié au caractère d'urgence. "L'Absym souligne que la profession s'en est scandalisée malgré que le SECM a raison sur le fond. " Cependant, les règles de nomenclature n'avaient jamais été appliquées aux médecins qui assurent la garde officielle sur envoi du 1733 ou dans un poste de garde. Il est évidemment difficile de prouver l'urgence, comme lorsque les patients se rendent au service de garde de l'hôpital. C'est en fait le patient qui décide de l'urgence et non le médecin qui est disponible pendant les heures de garde. Les soins appropriés doivent aussi concerner les patients ! Par contre, les médecins qui se rendent disponible pour la garde, doivent avoir une rémunération à la hauteur du service rendu. "L'Absym a demandé à de multiples reprises au Conseil technique médical (CTM) que, dans le cadre de la garde officielle, " le remboursement des codes de soir, de nuit, de weekend et de jour férié soit conditionné exclusivement au moment où le soin est demandé par le patient et ne soit plus soumis au degré d'urgence dont la signification est loin d'être claire ".Si mutuelles et SECM s'obstinent à refuser cette modification, la garde en MG risque de péricliter, assure le Dr Herry, président de l'Absym. Il va donc réitérer la demande de modification au CTM.