"La vaccination permettra d'obtenir le plus rapidement possible, le plus efficacement possible et de manière sûre une immunité au niveau personnel et au point de vue collectif", a déclaré Yves Van Laethem.

L'infectiologue a rappelé que la vaccination consistait à mettre un patient en présence d'une partie d'un microbe afin qu'il puisse développer une immunité, sans tomber malade.

Dès le début de la pandémie, des recherches internationales ont été lancées afin d'obtenir des candidats-vaccins. Plusieurs sont à présent arrivés au stade du développement clinique et sont donc essayés chez l'homme, a indiqué Yves Van Laethem. Et de préciser que ces études se déroulent plus rapidement qu'à l'accoutumée, mais pas sans prendre les mesures nécessaires pour bien contrôler ce qui se passe lors des essais cliniques. "On ne prend pas de risques quant à la succession des phases classiques de développement d'un vaccin", a-t-il insisté. Les études se font sur des dizaines de milliers de personnes. "On estime que pour chacun des vaccins arrivés à un stade avancé de la maladie, ces études vont couvrir entre 30.000 et 90.000 personnes pour obtenir une preuve de l'efficacité du vaccin."

Selon le porte-parole interfédéral, l'interruption des essais cliniques de l'entreprise pharmaceutique AstraZeneca en raison d'un effet secondaire non compréhensible survenu chez l'un des volontaires "souligne tout le sérieux avec lequel ces études sont faites". Il a également rappelé que cela se passe tous les jours, avec nombre de vaccins. "C'est une procédure tout à fait banale, normale, et qui montre que tout ceci est suivi correctement, même pour les vaccins qui sont préparés plus rapidement que les vaccins classiques", a-t-il dit.

"Si tout va bien avec le développement du vaccin, nous nous attendons à avoir un vaccin en Belgique pour le printemps, en mars", a déclaré Yves Van Laethem. Et de poursuivre : "d'ici-là, il est probable que d'autres pays aient un vaccin avant, tant en Europe qu'aux Etats-Unis". Dans notre pays, c'est du ressort de l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé de suivre l'efficacité et l'innocuité des vaccins.

"La vaccination permettra d'obtenir le plus rapidement possible, le plus efficacement possible et de manière sûre une immunité au niveau personnel et au point de vue collectif", a déclaré Yves Van Laethem. L'infectiologue a rappelé que la vaccination consistait à mettre un patient en présence d'une partie d'un microbe afin qu'il puisse développer une immunité, sans tomber malade. Dès le début de la pandémie, des recherches internationales ont été lancées afin d'obtenir des candidats-vaccins. Plusieurs sont à présent arrivés au stade du développement clinique et sont donc essayés chez l'homme, a indiqué Yves Van Laethem. Et de préciser que ces études se déroulent plus rapidement qu'à l'accoutumée, mais pas sans prendre les mesures nécessaires pour bien contrôler ce qui se passe lors des essais cliniques. "On ne prend pas de risques quant à la succession des phases classiques de développement d'un vaccin", a-t-il insisté. Les études se font sur des dizaines de milliers de personnes. "On estime que pour chacun des vaccins arrivés à un stade avancé de la maladie, ces études vont couvrir entre 30.000 et 90.000 personnes pour obtenir une preuve de l'efficacité du vaccin." Selon le porte-parole interfédéral, l'interruption des essais cliniques de l'entreprise pharmaceutique AstraZeneca en raison d'un effet secondaire non compréhensible survenu chez l'un des volontaires "souligne tout le sérieux avec lequel ces études sont faites". Il a également rappelé que cela se passe tous les jours, avec nombre de vaccins. "C'est une procédure tout à fait banale, normale, et qui montre que tout ceci est suivi correctement, même pour les vaccins qui sont préparés plus rapidement que les vaccins classiques", a-t-il dit. "Si tout va bien avec le développement du vaccin, nous nous attendons à avoir un vaccin en Belgique pour le printemps, en mars", a déclaré Yves Van Laethem. Et de poursuivre : "d'ici-là, il est probable que d'autres pays aient un vaccin avant, tant en Europe qu'aux Etats-Unis". Dans notre pays, c'est du ressort de l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé de suivre l'efficacité et l'innocuité des vaccins.