Les cas de coqueluche - maladie à déclaration obligatoire - sont en hausse (1.436 cas enregistrés au 30 juin), atteignant le nombre mensuel le plus élevé au cours des dix dernières années.

"Or, les tests PCR pour la recherche de Bordetella pertusis, exigés par l'Aviq et Vivalis pour la confirmation diagnostique de la coqueluche, et donc sa déclaration, sont aujourd'hui uniquement remboursés s'ils sont prescrits par les pédiatres, alors que les médecins généralistes sont confrontés quotidiennement à des suspicions de coqueluche", explique le GBO dans un communiqué.

Le souci avait déjà été souligné au début du printemps dans une lettre de la cellule de veille sanitaire du Collège de médecine générale ("Le rôle du médecin généraliste ne peut être entravé par la complexité administrative à la belge") envoyée à l'Inami, qui demandait aux autorités fédérales et régionales de s'accorder pour garantir le remboursement des tests PCR prescrits par les médecins généralistes. Le GBO rappelle cette préoccupation pour les médecins sur le terrain. Le syndicat interpelle le Conseil technique médical et a également fait inscrire ce point à l'ordre du jour de la prochaine médico-mut de septembre.

"Outre l'indispensable soutien aux médecins généralistes dans leurs conditions d'exercice des soins à prodiguer à la population qui se confie à eux, le GBO/Cartel estime que la résolution de ce problème est également particulièrement pertinente dans le contexte du débat sensible sur les prescriptions d'antibiotiques", poursuit le syndicat. " L'absence de remboursement du test PCR amènerait les généralistes à traiter les cas suspects s'il y a une personne à risque dans l'entourage du malade, dans l'objectif de diminuer la contagiosité, sans confirmation du diagnostic. Dommage pour l'utilisation d'antibiotique 'à l'aveugle' !"

C.V.

Les cas de coqueluche - maladie à déclaration obligatoire - sont en hausse (1.436 cas enregistrés au 30 juin), atteignant le nombre mensuel le plus élevé au cours des dix dernières années."Or, les tests PCR pour la recherche de Bordetella pertusis, exigés par l'Aviq et Vivalis pour la confirmation diagnostique de la coqueluche, et donc sa déclaration, sont aujourd'hui uniquement remboursés s'ils sont prescrits par les pédiatres, alors que les médecins généralistes sont confrontés quotidiennement à des suspicions de coqueluche", explique le GBO dans un communiqué.Le souci avait déjà été souligné au début du printemps dans une lettre de la cellule de veille sanitaire du Collège de médecine générale ("Le rôle du médecin généraliste ne peut être entravé par la complexité administrative à la belge") envoyée à l'Inami, qui demandait aux autorités fédérales et régionales de s'accorder pour garantir le remboursement des tests PCR prescrits par les médecins généralistes. Le GBO rappelle cette préoccupation pour les médecins sur le terrain. Le syndicat interpelle le Conseil technique médical et a également fait inscrire ce point à l'ordre du jour de la prochaine médico-mut de septembre."Outre l'indispensable soutien aux médecins généralistes dans leurs conditions d'exercice des soins à prodiguer à la population qui se confie à eux, le GBO/Cartel estime que la résolution de ce problème est également particulièrement pertinente dans le contexte du débat sensible sur les prescriptions d'antibiotiques", poursuit le syndicat. " L'absence de remboursement du test PCR amènerait les généralistes à traiter les cas suspects s'il y a une personne à risque dans l'entourage du malade, dans l'objectif de diminuer la contagiosité, sans confirmation du diagnostic. Dommage pour l'utilisation d'antibiotique 'à l'aveugle' !"C.V.