La fédération, qui représente les institutions de soins bruxelloises, exprime sa consternation face à la non-adoption du budget des soins de santé 2025 par le Conseil général de l'Inami et souligne "un manque de volonté politique".
"Cette décision ne fait qu'accentuer l'incertitude pour tous les acteurs du secteur et, en fin de compte, ce sont les patients qui en subiront les conséquences", prévient Gibbis. L'absence de budget validé représenterait une perte directe de 1,6 milliard d'euros pour un secteur déjà sous pression depuis des années.
"Le Comité de l'assurance avait pris ses responsabilités en proposant un budget conforme au cadre budgétaire, le 7 octobre dernier. Mais le gouvernement a rejeté cette proposition au Conseil général", relève Gibbis dans un communiqué. Et appelle le gouvernement à assumer ses responsabilités et à proposer rapidement une nouvelle proposition de budget, tel qu'il s'y est engagé. "Un budget réaliste doit être adopté avant la fin de l'année pour garantir les remboursements aux patients. Il serait inconcevable de débuter 2025 sans un cadre budgétaire clair et adapté, alors que les besoins en soins continuent d'augmenter, comme l'indique le Bureau du plan avec une prévision de croissance annuelle de 3,3%."
Une vision à long terme indispensable pour la pérennité du secteur
Gibbis espère que le futur gouvernement osera enfin proposer une véritable vision à long terme, qui permettra au secteur d'être plus efficace, tout en garantissant des soins accessibles à tous. Dans cette perspective, la fédération demande:
-La mise en place d'un trajet budgétaire pluriannuel qui soutienne cette vision à long terme;
-Un financement hospitalier couvrant les coûts réels et permettant l'innovation;
-Avancer dans la réforme du financement des hôpitaux;
-À plus long terme, une réforme profonde de l'organisation des soins de santé.
" Le rejet de ce budget crée une incertitude pour le secteur des soins de santé, mais surtout, aussi, pour les patients", explique Karel Van De Sompel, directeur général de Gibbis. "Le secteur ne peut fonctionner efficacement sans une vision à long terme et des ressources adaptées pour répondre aux besoins croissants en soins de santé."
"Cette décision ne fait qu'accentuer l'incertitude pour tous les acteurs du secteur et, en fin de compte, ce sont les patients qui en subiront les conséquences", prévient Gibbis. L'absence de budget validé représenterait une perte directe de 1,6 milliard d'euros pour un secteur déjà sous pression depuis des années. "Le Comité de l'assurance avait pris ses responsabilités en proposant un budget conforme au cadre budgétaire, le 7 octobre dernier. Mais le gouvernement a rejeté cette proposition au Conseil général", relève Gibbis dans un communiqué. Et appelle le gouvernement à assumer ses responsabilités et à proposer rapidement une nouvelle proposition de budget, tel qu'il s'y est engagé. "Un budget réaliste doit être adopté avant la fin de l'année pour garantir les remboursements aux patients. Il serait inconcevable de débuter 2025 sans un cadre budgétaire clair et adapté, alors que les besoins en soins continuent d'augmenter, comme l'indique le Bureau du plan avec une prévision de croissance annuelle de 3,3%."Gibbis espère que le futur gouvernement osera enfin proposer une véritable vision à long terme, qui permettra au secteur d'être plus efficace, tout en garantissant des soins accessibles à tous. Dans cette perspective, la fédération demande:-La mise en place d'un trajet budgétaire pluriannuel qui soutienne cette vision à long terme;-Un financement hospitalier couvrant les coûts réels et permettant l'innovation;-Avancer dans la réforme du financement des hôpitaux;-À plus long terme, une réforme profonde de l'organisation des soins de santé." Le rejet de ce budget crée une incertitude pour le secteur des soins de santé, mais surtout, aussi, pour les patients", explique Karel Van De Sompel, directeur général de Gibbis. "Le secteur ne peut fonctionner efficacement sans une vision à long terme et des ressources adaptées pour répondre aux besoins croissants en soins de santé."