Maggie De Block a été choisie pour présider un comité d'experts créé dans le cadre du programme One Health de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Un temps très populaire aux yeux de ses pairs et de la population, Maggie De Block a perdu beaucoup de crédit quand elle a dû gérer le début de pandémie. Souvenons-nous par exemple de sa sortie sur le président de l'Absym de l'époque, le Dr Philippe Devos, qu'elle traitait de "Drama Queen" pour son scénario du pire au début de la crise. Ou encore de sa gestion approximative de la réserve de masques, même si elle a reconnu depuis son "erreur".
C'est pourtant elle qui a été choisie pour présider un comité d'experts créé dans le cadre du programme One Health de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). "Je suis particulièrement heureuse que l'OMS m'ait demandé d'assurer la présidence de ce groupe d'avis. La Belgique a une tradition de collaboration internationale, et celle-ci est plus que jamais nécessaire en matière de santé publique."
On peut bien sûr se féliciter que la Belgique prenne part à un programme international sur l'important concept du One Health, qui lie santé humaine, santé animale et environnement. Mais on peut également se questionner sur le choix de la personne. Car ce concept, qui est pourtant martelé dans les déclarations de politiques générales, Maggie De Block a tout fait sauf l'appliquer pendant son mandat.
On peut donc se demander quels ont été les critères de l'OMS pour motiver ce choix. Le Dr De Block n'est pas une scientifique. Et son mandat politique à la santé s'est terminé en eau de boudin sur une gestion de crise calamiteuse. Un questionnement partagé par le microbiologiste Emmanuel André, dont la sortie sur Twitter a fait parler. "Il convient de noter que la nominée n'a jamais publié d'article scientifique sur One Health et qu'en tant qu'ancienne ministre de la Santé de Belgique, la nominée ne peut revendiquer aucune contribution significative à ce sujet", pointe le scientifique. "Si l'OMS souhaite gagner en crédibilité, elle devrait commencer par des processus transparents de nomination de ses conseillers. One Health est un sujet tellement important qu'il ne devrait pas être considéré comme une opportunité de recycler les politiciens." Avis partagé.
Un temps très populaire aux yeux de ses pairs et de la population, Maggie De Block a perdu beaucoup de crédit quand elle a dû gérer le début de pandémie. Souvenons-nous par exemple de sa sortie sur le président de l'Absym de l'époque, le Dr Philippe Devos, qu'elle traitait de "Drama Queen" pour son scénario du pire au début de la crise. Ou encore de sa gestion approximative de la réserve de masques, même si elle a reconnu depuis son "erreur". C'est pourtant elle qui a été choisie pour présider un comité d'experts créé dans le cadre du programme One Health de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). "Je suis particulièrement heureuse que l'OMS m'ait demandé d'assurer la présidence de ce groupe d'avis. La Belgique a une tradition de collaboration internationale, et celle-ci est plus que jamais nécessaire en matière de santé publique." On peut bien sûr se féliciter que la Belgique prenne part à un programme international sur l'important concept du One Health, qui lie santé humaine, santé animale et environnement. Mais on peut également se questionner sur le choix de la personne. Car ce concept, qui est pourtant martelé dans les déclarations de politiques générales, Maggie De Block a tout fait sauf l'appliquer pendant son mandat. On peut donc se demander quels ont été les critères de l'OMS pour motiver ce choix. Le Dr De Block n'est pas une scientifique. Et son mandat politique à la santé s'est terminé en eau de boudin sur une gestion de crise calamiteuse. Un questionnement partagé par le microbiologiste Emmanuel André, dont la sortie sur Twitter a fait parler. "Il convient de noter que la nominée n'a jamais publié d'article scientifique sur One Health et qu'en tant qu'ancienne ministre de la Santé de Belgique, la nominée ne peut revendiquer aucune contribution significative à ce sujet", pointe le scientifique. "Si l'OMS souhaite gagner en crédibilité, elle devrait commencer par des processus transparents de nomination de ses conseillers. One Health est un sujet tellement important qu'il ne devrait pas être considéré comme une opportunité de recycler les politiciens." Avis partagé.