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L'étude du KCE " a le mérite de mettre en évidence les faiblesses et le manque d'équité du système de la nomenclature de l'INAMI, tel qu'il a évolué jusqu'à présent ", pointe la RBSPS.Le KCE " souligne également le fait que l'on ne parle plus d'honoraires " purs " destinés aux médecins, mais que ces honoraires servent également à financer les hôpitaux, qui sinon seraient (encore plus) déficitaires, à payer les instrumentistes ".C'est donc une bonne chose, selon la RBSPS. Qui critique toutefois la méthodologie du KCE, lequel a admis la faiblesse de sa méthodologie.La RBSPS est " convaincue qu'en raison de certains biais, le KCE sous-évalue encore lui-même les honoraires " simulés ", par rapport à ceux que la RBSPS penserait justes et équitables ".L'association espère donc que l'étude " puisse aboutir à une politique qui prenne davantage compte du coût réel des interventions de reconstructions mammaires, une intervention recourant aux tissus autologues, de plus en plus sollicitée par les femmes ".Les chirurgiens plasticiens soulignent que la Belgique est à la pointe dans cette technique qui aboutit à d'excellents résultats. "Elles ne sont réalisées que pour 7 à 15 % des reconstructions mammaires parmi 17 pays étudiés, dont les Etats-Unis, alors que ce taux s'élève à 40 % en Belgique ! "Cette excellence n'est possible selon les chirurgiens qu'en raison des compléments d'honoraires demandés.