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"C'est en soi une nouvelle rassurante mais ce n'est pas assez", a indiqué Mme Onkelinx en Commission de la Chambre où venait d'être présentées les principales conclusions de l'étude de l'ISP. Se concentrant sur l'évolution des leucémies infantiles et des cancers de la thyroïde dans un rayon de 20 kilomères autour des sites nucléaires, l'étude n'a pu, au stade actuel de ses investigations, mettre en évidence d'élément permettant de conclure à un lien entre leur incidence et la production d'énergie fissile. "Il ne s'agit pas de se contenter de ces premières conclusions, je veux affiner", a poursuivi la ministre.Laurette Onkelinx a indiqué par ailleurs que, dans un souci de coopération européenne, elle soumettrait les résultats de l'étude à son homologue français, Xavier Bertrand, ainsi qu'au commissaire européen à la Santé, John Dalli, après les avoir déjà transmis à la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet ainsi qu'à ses collègues des Régions et Communautés. Dans une première réaction, la députée Thérèse Snoy (Ecolo) a estimé "inquiétante" l'augmentation du nombre de cancers de la thyroïde en Belgique, singulièrement en Wallonie. Ce phénomène ne semble pas particulièrement lié au nucléaire. Plusieurs députés ont estimé qu'il était d'utilité publique de poursuivre les investigations.Ils ont également estimé nécessaire de collaborer avec les autorités françaises, sur le territoire desquelles se trouve le site nucléaire de Chooz à la frontière belge.