Sur proposition de Frank Vandenbroucke, le conseil des ministres a approuvé les quotas fédéraux de médecins pour l'année 2029. Ils sont considérablement augmentés.
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Compte tenu de l'évolution des besoins de la population et des prestataires de soins, 2.173 médecins pourront finalement obtenir un numéro Inami en 2029 à la fin de leurs études, annonce le cabinet Vandenbroucke. Le quota passe à 1.244 pour la communauté flamande, et à 929 pour la communauté française où un concours sera organisé pour la première fois.Le gouvernement a fondé sa décision sur l'avis de la Commission fédérale de planification et sur les possibilités de s'en inspirer qu'offre la législation. La commission recommandait le chiffre de 1.144 pour la Flandre et 929 pour la Communauté française. En ce qui concerne le quota francophone, Frank Vandenbroucke confirme l'avis du comité de planification qui prévoyait une augmentation significative par rapport à 2028. Du côté flamand, cependant, le ministre a décidé d'augmenter de 100 médecins le quota pour 2029 recommandé par la commission de planification, afin de résorber plus rapidement la pénurie historique de candidats médecins en Communauté flamande. A cet effet, le ministre met en oeuvre l'article 92/1, § 2 de la loi relative à l'exercice des professions de santé, coordonnée le 10 mai 2015. Cet article permet une réduction accélérée du déficit historique.Par cette décision, le ministre dit "tenir compte de la situation actuelle sur le terrain, tant en ce qui concerne les besoins de la population que l'offre de médecins (refus d'accepter de nouveaux patients chez les médecins généralistes, baisse du taux d'activité souhaitée par les médecins, etc.)".Le quota fédéral, fixé pour l'année X+6, détermine le nombre de médecins qui, après six ans de formation de base, pourront entamer leur formation de spécialisation en tant que généralistes ou spécialistes.A partir de là, il faut déduire le nombre d'étudiants qui peuvent entamer la formation de base au cours de l'année 2023, et donc être classés favorablement pour le concours d'entrée. Ce sont les communautés qui doivent traduire le quota fédéral en un quota de départ. Ce quota de départ est déterminé par une formule de déperdition qui tient compte des étudiants qui abandonnent en cours de formation de base, des étudiants qui n'optent pas pour une formation continuée dans l'une ou l'autre spécialité (y compris la médecine générale), du nombre d'étudiants qui partent à l'étranger après la formation de base, du nombre d'étudiants qui optent pour un mandat de recherche, etc. La Flandre a confirmé la semaine dernière qu'elle augmenterait son quota de départ à 1.600 étudiants. La communauté francophone basera également son quota de départ sur le chiffre fédéral. "Je demande aux entités fédérées de mettre à profit autant que possible leur compétence concernant le sous-quota afin de former suffisamment de médecins généralistes, de psychiatres, de gériatres, etc. C'est la seule façon dont nous pourrons résorber les pénuries dans certaines disciplines", explique le ministre fédéral de la Santé dans son communiqué.