Si la Wallonie est déjà politiquement en ordre de marche, ce n'est pas le cas des autres entités du pays. Bart De Wever, nommé pour la deuxième fois formateur par le Roi, doit remettre rapport le 23 septembre. L'objectif de voir émerger un gouvernement fédéral d'ici les élections communales du 13 octobre s'éloigne.
"C'est peu réaliste", confiait, début septembre, Sammy Mahdy, président du CD&V. Et Maxime Prévot, président des Engagés, d'emboîter le pas: "Le fond des mesures compte beaucoup plus que les fétiches des dates."
En Flandre, c'est le même son de cloche qui résonne: les divergences entre les forces en présence (N-VA, Vooruit et CD&V) sont telles que l'on imagine mal un gouvernement flamand d'ici un mois. On n'oublie pas Bruxelles, où le résultat des élections laissait présager que trouver de gouvernement prendrait du temps. On peut simplement constater que c'est le cas. Peut-être que les communales auront, en Région bruxelloise, un impact plus important qu'ailleurs.
Avec tous ces atermoiements, où sont les priorités? Certainement pas en santé. On parle bien davantage de budget, de fiscalité, de réduction du déficit public, de pension et d'emploi. La santé, qui reste un enjeu de préoccupation important au sein de la population, est en stand-by. Côté francophone, on peut se réjouir de voir Yves Coppieters, ministre fraîchement arrivé à la Santé en Wallonie, déjà dévoiler ses plans: s'attaquer à la pénurie des médecins généralistes, à la simplification administrative, à Proxisanté, que le médecin entend déjà "revoir" alors qu'il n'est pas encore entré en application...
Cela n'est cependant qu'une partie des problématiques à traiter. Sans gouvernements avec qui collaborer, la Wallonie a peu de marge de manoeuvre. Elle n'a par exemple aucun impact - ou presque - sur les politiques touchant la deuxième ligne de soins. Il est temps que les gouvernements se forment pour parler des politiques de soins.
"C'est peu réaliste", confiait, début septembre, Sammy Mahdy, président du CD&V. Et Maxime Prévot, président des Engagés, d'emboîter le pas: "Le fond des mesures compte beaucoup plus que les fétiches des dates."En Flandre, c'est le même son de cloche qui résonne: les divergences entre les forces en présence (N-VA, Vooruit et CD&V) sont telles que l'on imagine mal un gouvernement flamand d'ici un mois. On n'oublie pas Bruxelles, où le résultat des élections laissait présager que trouver de gouvernement prendrait du temps. On peut simplement constater que c'est le cas. Peut-être que les communales auront, en Région bruxelloise, un impact plus important qu'ailleurs.Avec tous ces atermoiements, où sont les priorités? Certainement pas en santé. On parle bien davantage de budget, de fiscalité, de réduction du déficit public, de pension et d'emploi. La santé, qui reste un enjeu de préoccupation important au sein de la population, est en stand-by. Côté francophone, on peut se réjouir de voir Yves Coppieters, ministre fraîchement arrivé à la Santé en Wallonie, déjà dévoiler ses plans: s'attaquer à la pénurie des médecins généralistes, à la simplification administrative, à Proxisanté, que le médecin entend déjà "revoir" alors qu'il n'est pas encore entré en application...Cela n'est cependant qu'une partie des problématiques à traiter. Sans gouvernements avec qui collaborer, la Wallonie a peu de marge de manoeuvre. Elle n'a par exemple aucun impact - ou presque - sur les politiques touchant la deuxième ligne de soins. Il est temps que les gouvernements se forment pour parler des politiques de soins.