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Un total de 58 interventions de révision ont été signalées depuis septembre 2010, par les chirurgiens à l'AFMPS, à la suite d'un rappel de 1.500 prothèses éventuellement défaillantes. "Une intervention de révision signifie seulement la pratique d'une opération chirurgicale mais pas pour autant le remplacement de la prothèse", explique la porte-parole de l'AFMPS, Ann Eeckhout."Il peut simplement s'agir de patients inquiets qui vérifient que tout est en ordre avec leur prothèse." Depuis lors, seule une dizaine de patients ont demandé le remboursement d'une opération à Broadspire, la compagnie d'assurances en charge des dossiers d'indemnisation en Belgique."Il est possible que des patients qui ont subi une opération remboursable ne soient pas bien informés ou que les interventions de révision ne nécessitent pas notre remboursement", explique Broadspire.En septembre 2010, le producteur de prothèses DePuy, filiale de l'entreprise américaine Johnson & Johnson, a en effet rappel1.500 prothèses à cause du risque d'une propagation trop importante du métal dans le sang des patients. Il s'agit plus particulièrement des modèles de hanche "ASR XL Acetular System" et "ASR XL Hip Resurfacing System".Les 1.500 patients concernés ont tous bénéficié d'un suivi particulier avec des contrôles plus fréquents, voire sur décision du chirurgien, d'un remplacement des prothèses. La firme DePuy s'est engagée à prendre en charge les coûts liés aux visites médicales, aux examens mais aussi des éventuelles interventions de révision.