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"Les études de Monsanto qui ont permis des mises sur le marché sont gardées secrètes tandis que les nôtres, on les décortique jusqu'à la moelle. Moi, mes tests, pour l'instant ils n'ont servi ni à l'autorisation ni à l'interdiction des produits", a déclaré l'universitaire lors d'une conférence de presse à Caen. "Qu'on arrête un peu de rigoler aujourd'hui et qu'on sorte des tiroirs les produits et les façons dont ils ont été évalués. Qu'on arrête de jouer à cache cache", a ajouté le professeur, dont une étude controversée a conclu à la toxicité du maïs NK 603. "Là on comprendra que les études qu'ils ont faites sont carrément insuffisantes avec une puissance statistique qui, je vous le promets, sera encore inférieure à la nôtre. Il ne faut pas prendre la santé des enfants en otage", a-t-il martelé. Deux instances de contrôle sanitaire françaises ont réfuté lundi l'étude du Pr Séralini tout en appelant à engager des études approfondies sur les effets à long terme de la consommation d'OGM. Dans la foulée, le gouvernement français a demandé une "remise à plat" du dispositif européen sur les OGM et les pesticides.