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Pour rappel, en 2013, les ministres wallons ont décidé de créer une plateforme de protonthérapie wallonne, destinée à la thérapie et à la recherche."Dès 2014, le projet " Protherwal " a été validé par le gouvernement dans le cadre d'un partenariat d'innovation technologique. Il devait être coordonné par la société " ProtonW.be " et réalisé en partenariat avec cette dernière, la société IBA ainsi que quatre universités partenaires (à savoir l'ULB, l'ULg, l'UMons et l'UNamur). En l'absence d'un consensus sur l'attribution du marché de fourniture d'équipements, le projet a été à nouveau présenté au gouvernement wallon en 2016, année où la société IBA est finalement sélectionnée comme fournisseur", rappellele Cabinet du ministre Jeholet.Ce projet mêle à la fois des aspects liés à la recherche au niveau technologique et des aspects liés à la recherche au niveau biologique et médical. La mise à jour de ces projets sera opérante à l'automne.Dans le cadre des activités de recherche, ce centre sera également amené à traiter les patients issus des hôpitaux partenaires. Il rassemblera plusieurs hôpitaux wallons et bruxellois et, dans le cadre de ses activités de recherche, entretiendra des collaborations avec les services d'oncologie et de radiothérapie de ces derniers. Cette synergie permettra donc aux patients d'être suivis avant, pendant et après leur traitement.Le vice-président et ministre Pierre-Yves Jeholet a annoncé deux avancées concrètes jeudi. "La première est qu'il vient de rassembler toutes les universités francophones du pays autour de la recherche qui sera réalisée au sein du centre de protonthérapie. L'UCLouvain s'était en effet retirée en 2013 du partenariat wallon. Il s'est avéré primordial de focaliser toutes les forces wallonnes dans ce projet d'envergure et fédérateur. Les discussions entamées depuis des mois ont permis de dégager une position claire de l'UCLouvain vis-à-vis du centre wallon. De plus, les équipes de recherches de l'Université néo-louvanistes seront finalement intégrées dans des projets de recherche complémentaires, réalisées au sein du centre wallon, indique le Cabinet. La seconde concerne le choix de la ville de Charleroi, qui a officiellement été arrêté pour accueillir ce centre. Le financement du bâtiment sera assuré par l'ISPPC. Le centre en sera donc locataire."