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La protonthérapie, pour rappel, est une technique d'irradiation " intelligente " des tissus cancéreux en cela qu'elle ne s'attaque pas aux tissus avoisinants.En Belgique, l'hôpital du Gasthuisberg (KUL) s'est doté d'un appareil opérationnel cet été. Charleroi aura bientôt son centre construit par IBA pour un coût avoisinant les 45 millions d'euros.Or le KCE conclut que " dans un contexte d'absence de preuves fiables dans la littérature internationale, il ne peut pas formuler des recommandations en faveur de l'élargissement des indications actuellement remboursées par l'INAMI et recommande de conserver la procédure actuelle de remboursement au cas par cas".Pour le KCE, la technique n'a pas démontré une efficacité supérieure aux thérapies traditionnelles. "Pour le gliome de bas grade, le traitement par protonthérapie semble même associé à une moins bonne survie que la radiothérapie conventionnelle."IBA en a subi les conséquences et le titre perd 13% à l'ouverture. Vers 10h20, l'action perdait près de 15%. Depuis son sommet du 8 mai 2017 (56,94 euros), l'action IBA a littéralement dégringolé, perdant plus de 80% de sa valeur.