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Dans le détail, les revenus du segment "protonthérapie et autres accélérateurs" s'élèvent à 90,4 millions d'euros (-26,7%) alors que ceux de la division "dosimétrie" atteignent 24,3 millions d'euros (-14,2%). "IBA a connu une belle progression au cours des six premiers mois de l'année avec cinq nouvelles ventes en protonthérapie et un record de 11 ventes d'autres accélérateurs. Comme attendu, la reconnaissance des revenus a été plus faible lors de ce premier semestre du fait de l'étalement de la conversion du carnet de commandes et d'un seul nouveau contrat de protonthérapie générant des revenus. En réaction à ce contexte, le groupe a maintenu un contrôle serré des coûts et réalisé près de 10 millions d'euros d'économies au cours du premier semestre, tout en conservant sa position dominante sur le marché avec cinq projets de protonthérapie vendus au cours des six premiers mois de 2018 qui sont tous attribués à IBA", commente le CEO de la société wallonne, Olivier Legrain. IBA affiche un résultat récurrent avant impôts et charges financières (rebit) de -4,5 millions d'euros, contre un rebit positif de 1,9 million au premier semestre 2017, et une perte nette de 7 millions d'euros, contre -4,65 millions d'euros au premier semestre 2017. Le spécialiste de la protonthérapie, qui dispose d'un carnet de commandes en équipements et services légèrement inférieur au milliard d'euros, réitère ses prévisions d'un rebit positif et d'un bénéfice net après impôts pour 2018. Par ailleurs, IBA prévoit d'informer le marché d'ici la fin de l'année quant au futur de ses activités de dosimétrie, qui pourraient être vendues, fusionnées, introduites en Bourse ou maintenues comme telles au sein du groupe.