Parmi les plus fréquents motifs d'hospitalisation, note le SPF Santé publique, les affections musculo-squelettiques (14% des hospitalisations classiques), les maladies cardiovasculaires (11% des hospitalisations classiques) et les chimiothérapie et radiothérapie (23% des hospitalisations de jour).

En 2021, 10,9% de tous les séjours hospitaliers dans les hôpitaux généraux de Belgique concernaient des patients atteint d'une maladie du système musculo-squelettique ou du tissu conjonctif. Cela représente 420.846 séjours, dont 56,2% en hospitalisation classique et 43,8% en hospitalisation de jour. 74,1% des séjours concernant des maladies du système musculo-squelettique et du tissu conjonctif ont été classés en APR DRG chirurgical (All Patient Refined Diagnosis Groups), et 108.889 concernaient un diagnostic médical (25,9%).

© SPF Santé publique

L'APR-DRG le plus fréquent pour les maladies du système musculo-squelettique et du tissu conjonctif (= MDC 8) est "Autres troubles, fractures et lésions du dos et du cou" (6% des séjours hospitaliers classiques, 24,81% en hospitalisation de jour). Les cinq DRG chirurgicaux relatifs au MDC 8 les plus fréquents en hospitalisation classique sont : le remplacement de l'articulation de la hanche (13,65%), les procédures sur l'épaule, le bras et l'avant-bras excepté le remplacement de l'articulation (11,78%), le remplacement de l'articulation du genou (10,98%), les procédures sur le genou et la jambe, excepté le pied (7,44%) et l'excision et la décompression du disque intervertébral (6,8%).

Disparités régionales

Sur les 2,4 millions de séjours de patients domiciliés en Région flamande et le 1,1 million de séjours de patients domiciliés en Région wallonne, respectivement 10,5% et 11,5% ont un diagnostic lié aux maladies du système musculo-squelettique et du tissu conjonctif. Pour les patients domiciliés dans la Région de Bruxelles-Capitale, cela concerne 11,9% des 295.676 séjours. Les patients domiciliés à l'étranger représentent 11,9% des séjours et les patients sans domicile fixe, 14,4% des séjours. La Région flamande connaît le plus grand nombre d'hospitalisations par millier d'habitants (38, versus 35 en Wallonie et 29 à Bruxelles).

Les séjours pour ce type de maladies se déroulent principalement en hospitalisation classique : 20 hospitalisations classiques pour 1.000 habitants, contre 16/1.000 en hospitalisations de jour.

Le nombre de séjours est plus élevé chez les femmes (55%). Plus de la moitié des séjours (55,9%) pour des maladies du système musculo-squelettique et du tissu conjonctif concernent des patients âgés de 45 à 74 ans, souligne encore le rapport du SPF.

Hanche et genou

Dans le cas plus spécifique du remplacement d'une articulation du genou et de la hanche, l'augmentation suit logiquement la courbe des âges, avec une augmentation à partir de 45 ans et plus encore à partir de 65 ans chez les femmes. A noter qu'un quart du nombre de séjours pour la pose d'une prothèse de la hanche débutent par une admission aux urgences (chutes et fractures).

Si on examine la durée moyenne de séjour à l'hôpital, on constate qu'elle a presque diminué de moitié depuis 2011. "Nul doute que les nouvelles techniques de chirurgie et d'anesthésie favorisent cette baisse car elles permettent aux patients de se rétablir beaucoup plus rapidement de ces interventions. Selon les prévisions, la durée de séjour à l'hôpital va continuer à diminuer au cours des prochaines années", conclut le rapport.

© SPF Santé publique

C.V.

Parmi les plus fréquents motifs d'hospitalisation, note le SPF Santé publique, les affections musculo-squelettiques (14% des hospitalisations classiques), les maladies cardiovasculaires (11% des hospitalisations classiques) et les chimiothérapie et radiothérapie (23% des hospitalisations de jour). En 2021, 10,9% de tous les séjours hospitaliers dans les hôpitaux généraux de Belgique concernaient des patients atteint d'une maladie du système musculo-squelettique ou du tissu conjonctif. Cela représente 420.846 séjours, dont 56,2% en hospitalisation classique et 43,8% en hospitalisation de jour. 74,1% des séjours concernant des maladies du système musculo-squelettique et du tissu conjonctif ont été classés en APR DRG chirurgical (All Patient Refined Diagnosis Groups), et 108.889 concernaient un diagnostic médical (25,9%).L'APR-DRG le plus fréquent pour les maladies du système musculo-squelettique et du tissu conjonctif (= MDC 8) est "Autres troubles, fractures et lésions du dos et du cou" (6% des séjours hospitaliers classiques, 24,81% en hospitalisation de jour). Les cinq DRG chirurgicaux relatifs au MDC 8 les plus fréquents en hospitalisation classique sont : le remplacement de l'articulation de la hanche (13,65%), les procédures sur l'épaule, le bras et l'avant-bras excepté le remplacement de l'articulation (11,78%), le remplacement de l'articulation du genou (10,98%), les procédures sur le genou et la jambe, excepté le pied (7,44%) et l'excision et la décompression du disque intervertébral (6,8%).Sur les 2,4 millions de séjours de patients domiciliés en Région flamande et le 1,1 million de séjours de patients domiciliés en Région wallonne, respectivement 10,5% et 11,5% ont un diagnostic lié aux maladies du système musculo-squelettique et du tissu conjonctif. Pour les patients domiciliés dans la Région de Bruxelles-Capitale, cela concerne 11,9% des 295.676 séjours. Les patients domiciliés à l'étranger représentent 11,9% des séjours et les patients sans domicile fixe, 14,4% des séjours. La Région flamande connaît le plus grand nombre d'hospitalisations par millier d'habitants (38, versus 35 en Wallonie et 29 à Bruxelles).Les séjours pour ce type de maladies se déroulent principalement en hospitalisation classique : 20 hospitalisations classiques pour 1.000 habitants, contre 16/1.000 en hospitalisations de jour.Le nombre de séjours est plus élevé chez les femmes (55%). Plus de la moitié des séjours (55,9%) pour des maladies du système musculo-squelettique et du tissu conjonctif concernent des patients âgés de 45 à 74 ans, souligne encore le rapport du SPF.Dans le cas plus spécifique du remplacement d'une articulation du genou et de la hanche, l'augmentation suit logiquement la courbe des âges, avec une augmentation à partir de 45 ans et plus encore à partir de 65 ans chez les femmes. A noter qu'un quart du nombre de séjours pour la pose d'une prothèse de la hanche débutent par une admission aux urgences (chutes et fractures).Si on examine la durée moyenne de séjour à l'hôpital, on constate qu'elle a presque diminué de moitié depuis 2011. "Nul doute que les nouvelles techniques de chirurgie et d'anesthésie favorisent cette baisse car elles permettent aux patients de se rétablir beaucoup plus rapidement de ces interventions. Selon les prévisions, la durée de séjour à l'hôpital va continuer à diminuer au cours des prochaines années", conclut le rapport.C.V.