Les absences au travail pour cause de troubles mentaux ont fortement augmenté ces dernières années. " Le stress et le burnout sont actuellement responsables d'un tiers du nombre total de jours d'absence. Parallèlement à cela, le nombre de malades de longue durée a aussi augmenté. Les chiffres de l'Inami montrent que cette augmentation s'explique principalement par l'augmentation du nombre d'invalides souffrant d'une maladie psychique, comme la dépression ou le burnout (133.255 cas d'invalides pour troubles mentaux sur 372.322 invalides en 2017). "

Etant donné que la ministre veut faire baisser ces chiffres, elle propose à 300 à 1.000 personnes issus du monde hospitalier et bancaire, secteurs les plus touchés par le stress mental, de participer à un projet pilote.

Toutefois les projets pilotes concernent des personnes qui multiplient les courts arrêts de travail ou sont en maladie depuis moins de deux mois.

Le projet entend remettre ces personnes au travail ou les y maintenir. " Ils s'étaleront sur une période de maximum 9 mois et comprendront un kit de 17 séances maximum. "

La séance comporte une consultation clinique axée sur la gestion du stress, l'hygiène de vie ou le projet professionnel du travailleur. " Les professionnels responsables des trajets de soins utiliseront si nécessaire des approches psycho-corporelles ou cognitivo- émotionnelles, comme la kinésithérapie et la relaxation pour accompagner le travailleur dans sa guérison. "

La ministre De Block investit 2, 5 millions d'euros dans le projet pilote.

Les projets sont individualisés et modulables selon la personnalité et le vécu du patient.

Les séances et les déplacements seront remboursés par la sécu.

Maux psychiques : une priorité

Le burnout n'est pas considéré dans ce projet comme une maladie professionnelle mais une maladie " en relation avec le travail ".

Les experts de Fedris évalueront le projet pilote après deux ans. " Au terme de cette évaluation, le gouvernement décidera si le projet mérite d'être étendu. Si c'est le cas, un programme burn-out permanent sera mis en place, comme ce sera prochainement le cas pour les maux de dos. "

Maggie De Block estime que les maux psychiques sont une priorité pour la législature. Elle a pour ce faire dégagé récemment 22,5 millions pour le remboursement d'un traitement de courte durée chez un psychologue ou un orthopédagogue clinicien en cas de troubles légers.

Les absences au travail pour cause de troubles mentaux ont fortement augmenté ces dernières années. " Le stress et le burnout sont actuellement responsables d'un tiers du nombre total de jours d'absence. Parallèlement à cela, le nombre de malades de longue durée a aussi augmenté. Les chiffres de l'Inami montrent que cette augmentation s'explique principalement par l'augmentation du nombre d'invalides souffrant d'une maladie psychique, comme la dépression ou le burnout (133.255 cas d'invalides pour troubles mentaux sur 372.322 invalides en 2017). "Etant donné que la ministre veut faire baisser ces chiffres, elle propose à 300 à 1.000 personnes issus du monde hospitalier et bancaire, secteurs les plus touchés par le stress mental, de participer à un projet pilote.Toutefois les projets pilotes concernent des personnes qui multiplient les courts arrêts de travail ou sont en maladie depuis moins de deux mois.Le projet entend remettre ces personnes au travail ou les y maintenir. " Ils s'étaleront sur une période de maximum 9 mois et comprendront un kit de 17 séances maximum. "La séance comporte une consultation clinique axée sur la gestion du stress, l'hygiène de vie ou le projet professionnel du travailleur. " Les professionnels responsables des trajets de soins utiliseront si nécessaire des approches psycho-corporelles ou cognitivo- émotionnelles, comme la kinésithérapie et la relaxation pour accompagner le travailleur dans sa guérison. "La ministre De Block investit 2, 5 millions d'euros dans le projet pilote.Les projets sont individualisés et modulables selon la personnalité et le vécu du patient.Les séances et les déplacements seront remboursés par la sécu.Le burnout n'est pas considéré dans ce projet comme une maladie professionnelle mais une maladie " en relation avec le travail ".Les experts de Fedris évalueront le projet pilote après deux ans. " Au terme de cette évaluation, le gouvernement décidera si le projet mérite d'être étendu. Si c'est le cas, un programme burn-out permanent sera mis en place, comme ce sera prochainement le cas pour les maux de dos. "Maggie De Block estime que les maux psychiques sont une priorité pour la législature. Elle a pour ce faire dégagé récemment 22,5 millions pour le remboursement d'un traitement de courte durée chez un psychologue ou un orthopédagogue clinicien en cas de troubles légers.