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Les chercheurs dirigés par Shoukhrat Mitalipov de l'Université Oregon Health and Science ont effectué des manipulations sur des ovocytes (ovules) prélevés sur des femmes volontaires ayant pour but de remplacer l'ADN mitochondrial par celui d'une "donneuse", avant de les fertiliser, via la fécondation in vitro. Cette manipulation controversée vise à éliminer le risque de maladies mitochondriales graves héritées génétiquement de la mère, et qui se traduisent notamment par des troubles musculaires, des malformations cardiaques ou cérébrales, des problèmes oculaires et du diabète. Les maladies mitochondriales touchent environ une naissance sur 5.000 à 10.000 selon les pays. Les expériences ont été réalisées par les chercheurs américains sur 65 ovocytes humains tandis que 33 autres ont servi de groupe témoin.