En 2012, Domizzio Danieli apprenait qu'il souffrait d'une tumeur au cerveau. Durant la phase terminale de son cancer, ce Carolo a refusé la biopsie cérébrale et toute forme de chimiothérapie. Selon son fils, cette attitude est due à Didier F., un adepte de la biologie totale, une théorie qui prétend que toutes les maladies sont causées par des problèmes psychologiques et qu'elles peuvent être soignées sans traitement médical.

L'homme, qui oeuvre via l'ASBL "Pour aller plus loin", de Nivelles, se dit diplômé en communication, en comportementalisme, conseiller en harmonie vitale par la sophrologie caîcédienne et formé à la kinésiologie. Il ne dispose toutefois pas de diplôme de médecine.

Au crépuscule de sa vie, Domizzio Danieli était en effet en contact avec Didier F. qu'il connaissait depuis plusieurs années. Il aurait suivi ses conseils distillés lors de séances psychothérapeutiques et aurait donc refusé les actes médicaux les plus lourds. Suite à son décès, ses héritiers naturels ont constaté que celui-ci avait modifié sa situation administrative pour devenir cohabitant légal de sa compagne Nancy C., et qu'il avait changé sa police d'assurance et son testament au profit de cette dernière. Or, le défunt était propriétaire de plusieurs biens immobiliers en Italie et en Grèce, notamment.

La chambre des mises en accusation a blanchi Nancy C. et renvoyé Didier F. devant le tribunal correctionnel pour la seule prévention d'exercice illégal de la médecine.

Lors de la dernière audience, Me Turk, conseil de la partie civile, a demandé que le reportage de l'émission "Devoirs d'enquête" concernant le prévenu soit diffusé à l'audience. Il estime que la consultation d'une patiente filmée en caméra cachée démontre la manipulation de Didier F. qui pose un diagnostic et détermine un protocole de soins.

Le parquet s'est opposé formellement à cette diffusion qui n'a rien de scientifique. Un sentiment partagé par Me Mathieu, conseil du prévenu, qui a relevé que le titre de l'émission, "Thérapie mortelle", était à lui seul un élément à charge. Et qu'en outre, Didier F. a refusé de participer à ce reportage et n'a donc pu se défendre.

Ce jeudi, le tribunal a estimé que ce reportage ne devait pas être diffusé à l'audience. D'une part, il ne constitue pas une base scientifique et, d'autre part, la caméra cachée a été effectuée plusieurs années après les faits qui concernent ce procès. Selon le tribunal, cette séquence ne serait donc pas éclairante.

Les débats seront rouverts le 13 décembre prochain.

En 2012, Domizzio Danieli apprenait qu'il souffrait d'une tumeur au cerveau. Durant la phase terminale de son cancer, ce Carolo a refusé la biopsie cérébrale et toute forme de chimiothérapie. Selon son fils, cette attitude est due à Didier F., un adepte de la biologie totale, une théorie qui prétend que toutes les maladies sont causées par des problèmes psychologiques et qu'elles peuvent être soignées sans traitement médical. L'homme, qui oeuvre via l'ASBL "Pour aller plus loin", de Nivelles, se dit diplômé en communication, en comportementalisme, conseiller en harmonie vitale par la sophrologie caîcédienne et formé à la kinésiologie. Il ne dispose toutefois pas de diplôme de médecine. Au crépuscule de sa vie, Domizzio Danieli était en effet en contact avec Didier F. qu'il connaissait depuis plusieurs années. Il aurait suivi ses conseils distillés lors de séances psychothérapeutiques et aurait donc refusé les actes médicaux les plus lourds. Suite à son décès, ses héritiers naturels ont constaté que celui-ci avait modifié sa situation administrative pour devenir cohabitant légal de sa compagne Nancy C., et qu'il avait changé sa police d'assurance et son testament au profit de cette dernière. Or, le défunt était propriétaire de plusieurs biens immobiliers en Italie et en Grèce, notamment. La chambre des mises en accusation a blanchi Nancy C. et renvoyé Didier F. devant le tribunal correctionnel pour la seule prévention d'exercice illégal de la médecine. Lors de la dernière audience, Me Turk, conseil de la partie civile, a demandé que le reportage de l'émission "Devoirs d'enquête" concernant le prévenu soit diffusé à l'audience. Il estime que la consultation d'une patiente filmée en caméra cachée démontre la manipulation de Didier F. qui pose un diagnostic et détermine un protocole de soins. Le parquet s'est opposé formellement à cette diffusion qui n'a rien de scientifique. Un sentiment partagé par Me Mathieu, conseil du prévenu, qui a relevé que le titre de l'émission, "Thérapie mortelle", était à lui seul un élément à charge. Et qu'en outre, Didier F. a refusé de participer à ce reportage et n'a donc pu se défendre. Ce jeudi, le tribunal a estimé que ce reportage ne devait pas être diffusé à l'audience. D'une part, il ne constitue pas une base scientifique et, d'autre part, la caméra cachée a été effectuée plusieurs années après les faits qui concernent ce procès. Selon le tribunal, cette séquence ne serait donc pas éclairante. Les débats seront rouverts le 13 décembre prochain.