Le 29 mai prochain, le prix Galien sera remis pour la 36e année consécutive. Un jury spécialisé attribuera trois prix : le Prix de pharmacologie, qui récompense le travail d'un chercheur ou un groupe de chercheurs dans le domaine de la recherche clinique ou fondamentale ; le Prix du médicament, attribué au médicament jugé le plus innovant ; et le Prix du dispositif médical qui récompense un dispositif contribuant à améliorer un traitement. Nous vous présentons les derniers candidats 2017 dans cette édition.
Mavenclad ®, sclérose en plaques
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Mavenclad®, un comprimé oral contenant 10 mg de cladribine, offre un bénéfice cliniquement significatif dans le traitement des formes très actives de sclérose en plaques (SEP) récurrente. Le schéma thérapeutique unique, de seulement vingt jours de traitement répartis sur deux ans, permet d'obtenir et de maintenir l'efficacité clinique du traitement pendant 4 ans. Cette efficacité durable repose sur l'action de la cladribine sur les trois cibles majeures de la physiopathologie de la SEP: action sélective et transitoire sur les lymphocytes T et B, mais épargnant largement les lignées cellulaires hématologiques responsables de l'immunité innée, et modulation de l'expression de cytokines impliquées dans l'inflammation.Les bénéfices du traitement sont:• une efficacité sur le taux de poussées et sur la progression du handicap persistant jusqu'à quatre ans;• un profil de tolérance bien caractérisé basé sur un recul de plus de huit ans;• un traitement peu contraignant et nécessitant une surveillance limitée.La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie chronique destructive qui entraîne une réduction de la qualité de vie et de l'espérance de vie. Malgré les nombreuses options thérapeutiques disponibles (AINS, glucocorticoïdes, DMARDs synthétiques conventionnels (comme le MTX), DMARDs biologiques (disponibles uniquement en IV ou SC), beaucoup de patients n'atteignent pas les objectifs du traitement.Xeljanz (tofacitinib) est un puissant inhibiteur réversible de la Janus Kinase (JAK inhibiteur). C'est un DMARD synthétique ciblé (targeted synthetic DMARD) qui bloque la signalisation intracellulaire, diminuant ainsi la production de cytokines pro-inflammatoires.Xeljanz est indiqué dans le traitement de la PR en association avec le MTX, ou en monothérapie. Il s'administre par voie orale 2X/jour et agit très rapidement et de manière durable: dès la deuxième semaine, on note une amélioration notoire des symptômes tels que douleur, fatigue, troubles du sommeil et invalidité. Contrairement aux biologiques, sa demi-vie est courte (3 H) et il se conserve à température ambiante, ce qui rend son utilisation plus aisée.Xeljanz est actuellement disponible dans plus de 80 pays et il a déjà été prescrit à plus de 116.000 patients à travers le monde.Le Cobas® Liat® est un système de PCR en temps réel " nouvelle génération ", conçu pour les tests urgents. Le système comprend un petit analyseur (19,0 sur 11,4 cm) et des tests conçus sur mesure pour des cibles spécifiques telles que l'Influenza A, RSV, Clostridium difficile et Streptococcus aureus. L'ensemble de l'analyse s'effectue dans le tube, ni échantillon, ni réactif n'entre en contact avec l'instrument, limitant de ce fait les risques de contamination. L'instrument a un workflow simple et sécurisé, validés en moins de 20 minutes et utilisable par chacun. Le cobas® Liat® est un instrument " plug and play ", offrant des possibilités modulable et flexible et bénéficie de véritables qualités " Point-Of-Care ".Jo Sourbronse se décrit lui-même comme un "chercheur passionné et pharmacien". Il est actuellement chercheur postdoc et médecin en formation. Il s'intéresse à l'implémentation de la recherche préclinique et clinique en santé.En 2017, il a commencé un master en médecine à l'Université de Maastricht. En 2013, il a terminé un master en soins pharmaceutiques avec une grande distinction. Il a ensuite travaillé comme chercheur au sein du laboratoire de biologie moléculaire de la KUL, avec une bourse de l'Agentschap voor Innovatie door Wetenschap en Technologie. Il y a mené des recherches précliniques en génétique, neurologie, pharmacologie et biotechnologie sur des poissons zèbres et des souris. Il a participé à plusieurs récoltes de fonds pour Mediclowns, Ziekenhuis zonder Grenzen et de Dravet Syndrome Foundation USA.Après un master en sciences et sciences biomoléculaires à la VUB , Martyna Szpakowska a obtenu un doctorat en biochimie au Luxembourg Institute of Health (LIH ) et à l'Université de Liège. Le Dr Szpakowska est actuellement chercheur postdoc au LIH. Elle y collabore avec Andy Chevigné, chercheur principal au Department of Infection and Immunity du LIH. Le Dr Chevigné supervise depuis 2016 la recherche postdoc de Martyna Szpakowska consacrée aux " Nanobody-enabled structural and functional studies of chemokine•CCR5 activestate complexes ". Andy Chevigné est également professeur associé en Faculté de médecine de l'université de Liège. Il a obtenu un doctorat en biochimie à l'Ulg. En 2001, Mathieu Vinken a terminé son master en sciences pharmaceutiques à la VUB en obtenant la plus grande distinction. En 2006, il a décroché son doctorat. Il a ensuite suivi une formation pour devenir " European Chemical Risk Assessor " . Il a été le seul jeune belge à être sélectionné pour cette formation, organisée tous les deux ans.Depuis 2016, Mathieu Vinken travaille au département de toxicologie de la VUB. Il y dirige un groupe de recherche indépendante centrée sur l'étude des maladies du foie. Il se rend plusieurs semaines par an à l'Université de Sao Paulo (Brésil) où il mène également des recherches sur ce sujet.En tant que " European Registered Toxicologist ", il est régulièrement consulté par les instances européennes, l'industrie et les revues scientifiques.