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Cette étude sur " la survie après cancer de l'oesophage ou de l'estomac " a été réalisée par le KCE, en collaboration avec la Fondation Registre du Cancer.Alors que les premières recommandations cliniques pour la prise en charge de ces deux tumeurs, encore très difficiles à traiter à l'heure actuelle, ont été élaborées en 2008 par le Collège d'Oncologie, en collaboration avec le KCE, puis actualisées en 2012, cette fois, la nouvelle étude consistait à jauger la qualité des soins administrés aux patients, à l'échelon du pays et à celui de chaque établissement hospitalier, en fonction d'un ensemble d'indicateurs, et dans la lignée de ce qui a déjà été fait pour les tumeurs du rectum, du sein et du testicule." Les chances de survie dans les 30 jours après chirurgie - dans le cas des tumeurs de l'oesophage - et après 5 ans - dans les deux types de cancers -, sont clairement plus élevées lorsque le patient est pris en charge dans un hôpital 'expérimenté' ou qui traite des volumes de cas importants, au minimum 20 opérations comparables par an ", insiste le Centre fédéral." Or à peine un tiers des patients avec un cancer de l'oesophage et un patient sur 20 avec un cancer gastrique sont traités dans les deux hôpitaux qui répondent à ces critères. "Le KCE plaide par conséquent pour que " le traitement soit administré dans des centres spécialisés ".Et cette fois-ci, le Centre d'expertise ajoute une recommandation supplémentaire: conditionner le remboursement de la consultation oncologique multidisciplinaire à un enregistrement obligatoire du stade de la tumeur." Un bon enregistrement est essentiel pour décider de la suite du traitement, pour assurer le suivi et l'évaluation de la qualité des soins, et donc pour augmenter les chances de survie, " argumente le KCE. " Or, dans 35% des cas, ce type information n'a pas été communiqué à la Fondation Registre du Cancer. "