"Les cardiopathies congénitales ont une prévalence de neuf pour 1.000 naissances", rappellent en préambule les Cliniques Saint-Luc dans un communiqué qui explique cette première chirurgicale côté francophone. Parmi celles-ci, la tétralogie de Fallot, qui touche spécifiquement la valve pulmonaire, est la plus fréquemment rencontrée chez l'adulte. Sa prise en charge chirurgicale peut s'avérer particulièrement lourde pour certains patients. "Dans le cadre de la tétralogie de Fallot opérée dans l'enfance, la taille importante de la valve pulmonaire, quand elle dépasse 30 mm, rend plus complexe le recours aux techniques endovasculaires", précise le communiqué.

Le 21 août dernier, un homme de 33 ans et une femme de 54 ans ont bénéficié du remplacement de leur valve pulmonaire par cathétérisme aux Cliniques universitaires Saint-Luc. Les deux patients ont pu quitter l'hôpital rapidement et se portent bien. À l'instar de la plupart des patients atteint de tétralogie de Fallot, tous deux avaient déjà été opérées durant leur petite enfance.

Si l'opération permet aux jeunes patients de jouir d'une vie " normale " plusieurs années, une seconde intervention est nécessaire à l'âge adulte à cause du vieillissement du montage chirurgical initial : avec le temps, l'artère pulmonaire finit par se dilater, ce qui diminue l'étanchéité de la valve et provoque des régurgitations pulmonaires sévères. Ces dernières peuvent provoquer de l'arythmie sévère, ainsi qu'une insuffisance cardiaque.

Les deux interventions du 21 août ont été réalisées par voie percutanée via l'introduction d'une sonde par l'aine pour délivrer la valve dans le coeur. De par la grande taille de la prothèse valvulaire pulmonaire utilisée (jusqu'à 36 mm), cette technique mini-invasive était particulièrement délicate à réaliser. Le dispositif biologique de valve pulmonaire à implanter a été développé en collaboration avec Venus medtech. La prothèse se déploie dans l'artère pulmonaire et restaure l'étanchéité de la valve pulmonaire.

Dès la fin de l'intervention, une amélioration significative a été constatée chez les deux patients qui ont pu rejoindre leur domicile après seulement 48 heures d'hospitalisation. Ils poursuivent désormais leur convalescence.

"Cette première en Belgique francophone complète l'arsenal thérapeutique en matière de réparation valvulaire. Elle a nécessité le concours d'une équipe multidisciplinaire réunissant différents services : cardiologie adulte et pédiatrique, imagerie, chirurgie cardiaque, anesthésie, soins intensifs", concluent les Cliniques universitaires Saint-Luc.

"Les cardiopathies congénitales ont une prévalence de neuf pour 1.000 naissances", rappellent en préambule les Cliniques Saint-Luc dans un communiqué qui explique cette première chirurgicale côté francophone. Parmi celles-ci, la tétralogie de Fallot, qui touche spécifiquement la valve pulmonaire, est la plus fréquemment rencontrée chez l'adulte. Sa prise en charge chirurgicale peut s'avérer particulièrement lourde pour certains patients. "Dans le cadre de la tétralogie de Fallot opérée dans l'enfance, la taille importante de la valve pulmonaire, quand elle dépasse 30 mm, rend plus complexe le recours aux techniques endovasculaires", précise le communiqué.Le 21 août dernier, un homme de 33 ans et une femme de 54 ans ont bénéficié du remplacement de leur valve pulmonaire par cathétérisme aux Cliniques universitaires Saint-Luc. Les deux patients ont pu quitter l'hôpital rapidement et se portent bien. À l'instar de la plupart des patients atteint de tétralogie de Fallot, tous deux avaient déjà été opérées durant leur petite enfance. Si l'opération permet aux jeunes patients de jouir d'une vie " normale " plusieurs années, une seconde intervention est nécessaire à l'âge adulte à cause du vieillissement du montage chirurgical initial : avec le temps, l'artère pulmonaire finit par se dilater, ce qui diminue l'étanchéité de la valve et provoque des régurgitations pulmonaires sévères. Ces dernières peuvent provoquer de l'arythmie sévère, ainsi qu'une insuffisance cardiaque.Les deux interventions du 21 août ont été réalisées par voie percutanée via l'introduction d'une sonde par l'aine pour délivrer la valve dans le coeur. De par la grande taille de la prothèse valvulaire pulmonaire utilisée (jusqu'à 36 mm), cette technique mini-invasive était particulièrement délicate à réaliser. Le dispositif biologique de valve pulmonaire à implanter a été développé en collaboration avec Venus medtech. La prothèse se déploie dans l'artère pulmonaire et restaure l'étanchéité de la valve pulmonaire. Dès la fin de l'intervention, une amélioration significative a été constatée chez les deux patients qui ont pu rejoindre leur domicile après seulement 48 heures d'hospitalisation. Ils poursuivent désormais leur convalescence. "Cette première en Belgique francophone complète l'arsenal thérapeutique en matière de réparation valvulaire. Elle a nécessité le concours d'une équipe multidisciplinaire réunissant différents services : cardiologie adulte et pédiatrique, imagerie, chirurgie cardiaque, anesthésie, soins intensifs", concluent les Cliniques universitaires Saint-Luc.