Dans la mise à jour actuelle de son avis, le Conseil préconise d'élargir la prévention vaccinale contre les infections à papillomavirus humain, au-delà de la prévention du cancer du col de l'utérus, à tous les autres cancers pour lesquels le HPV est impliqué.

Le schéma vaccinal recommandé préconise donc :

- une vaccination généralisée des adolescents (filles et garçons) de 9 à 14 ans inclus ;

- une vaccination de rattrapage des jeunes femmes et hommes de 15 à 26 ans inclus, tout en indiquant que l'efficacité de celle-ci pourra être maximale chez les sujets qui ne sont pas encore sexuellement actifs. Chez les sujets sexuellement actifs, qui peuvent déjà avoir été infectés par l'un ou plusieurs HPV contenus dans le vaccin, la décision de vacciner doit aller de pair avec une information signalant que le vaccin ne peut garantir la protection que contre les types HPV vaccinaux non acquis ;

- et une vaccination pour les personnes immunodéprimées, les patients transplantés et les patients vivant avec le VIH qui constituent un groupe à risque accru d'infection HPV persistante et de lésions dysplasiques et cancéreuses.

Dépistage et prévention

Le dépistage systématique du (pré-) cancer du col de l'utérus reste nécessaire pour les femmes vaccinées ou non. Cependant les recommandations spécifiques pour ce dépistage seront adaptées en fonction de l'évolution de la vaccination dans la population.

"En matière d'actions de prévention et de promotion, la réflexion est en cours au sein des différents groupes de travail, nationaux dans le cadre du protocole d'accord Prévention du 21 mars 2016 et dans le cadre de l'opérationnalisation du plan wallon de promotion et prévention de la santé", indique Alda Greoli, ministre wallonne de la Santé. "L'avis du Conseil supérieur de la santé est une base essentielle de travail pour les orientations concrètes de travail notamment concernant les publics cibles."

Le rôle des généralistes

Interrogée sur le rôle des généralistes, la ministre indique qu'ils "sont certainement concernés et impliqués dans cet important problème de santé et des représentants de ceux-ci sont d'ailleurs consultés dans les groupes de travail mis en place pour l'élaboration du plan dont je viens de parler. Ces groupes se réuniront encore jusque fin octobre 2017."

"Les précisions d'actions concernant les modalités de sensibilisation, de promotion, de prévention seront données lors de la publication du plan prévention- promotion de la santé qui devrait être publié en début 2018", conclut Alda Greoli.

Dans la mise à jour actuelle de son avis, le Conseil préconise d'élargir la prévention vaccinale contre les infections à papillomavirus humain, au-delà de la prévention du cancer du col de l'utérus, à tous les autres cancers pour lesquels le HPV est impliqué.Le schéma vaccinal recommandé préconise donc :- une vaccination généralisée des adolescents (filles et garçons) de 9 à 14 ans inclus ;- une vaccination de rattrapage des jeunes femmes et hommes de 15 à 26 ans inclus, tout en indiquant que l'efficacité de celle-ci pourra être maximale chez les sujets qui ne sont pas encore sexuellement actifs. Chez les sujets sexuellement actifs, qui peuvent déjà avoir été infectés par l'un ou plusieurs HPV contenus dans le vaccin, la décision de vacciner doit aller de pair avec une information signalant que le vaccin ne peut garantir la protection que contre les types HPV vaccinaux non acquis ;- et une vaccination pour les personnes immunodéprimées, les patients transplantés et les patients vivant avec le VIH qui constituent un groupe à risque accru d'infection HPV persistante et de lésions dysplasiques et cancéreuses. Le dépistage systématique du (pré-) cancer du col de l'utérus reste nécessaire pour les femmes vaccinées ou non. Cependant les recommandations spécifiques pour ce dépistage seront adaptées en fonction de l'évolution de la vaccination dans la population."En matière d'actions de prévention et de promotion, la réflexion est en cours au sein des différents groupes de travail, nationaux dans le cadre du protocole d'accord Prévention du 21 mars 2016 et dans le cadre de l'opérationnalisation du plan wallon de promotion et prévention de la santé", indique Alda Greoli, ministre wallonne de la Santé. "L'avis du Conseil supérieur de la santé est une base essentielle de travail pour les orientations concrètes de travail notamment concernant les publics cibles."Interrogée sur le rôle des généralistes, la ministre indique qu'ils "sont certainement concernés et impliqués dans cet important problème de santé et des représentants de ceux-ci sont d'ailleurs consultés dans les groupes de travail mis en place pour l'élaboration du plan dont je viens de parler. Ces groupes se réuniront encore jusque fin octobre 2017." "Les précisions d'actions concernant les modalités de sensibilisation, de promotion, de prévention seront données lors de la publication du plan prévention- promotion de la santé qui devrait être publié en début 2018", conclut Alda Greoli.