A moins d'un attentat d'une violence et d'une ampleur inouïe et inédite (arme bactériologique, bombe salle), nos infrastructures de soins sont prêtes à gérer un prochain attentat sur notre sol, probablement inévitable à moyen terme.

En revanche, le dernier attentat en France perpétré par Radouane Lakdim qui a assassiné quatre personnes dans l'Aude pose question sur l'impréparation de l'ensemble des services de sécurité.

L'individu était fiché " S " depuis 2014 et inscrit depuis novembre 2015 au Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) en raison de ses liens supposés avec la mouvance salafiste. Il faisait toujours l'objet d'un " suivi effectif " par les services de renseignement en mars.

Or tout le monde sait, en France comme en Belgique, qu'il faut entre 15 et 20 fonctionnaires de police pour surveiller un seul individu dangereux. La mise sur écoute reste problématique et coûteuse. On manque de moyens.

La question qui fâche est donc la suivante : à quoi bon avoir un corps médical, infirmier, secouriste et des hôpitaux prêts à accueillir et réparer les victimes de ces attentats et leurs blessures de guerre si les forces de sécurité, la police et la Justice nous tiennent sempiternellement le même discours après un attentat : on fait ce qu'on peut, on manque de moyens ou encore les prisons sont pleines ? N'est-ce pas décourageant tant pour les victimes que pour les soignants ?

A moins d'un attentat d'une violence et d'une ampleur inouïe et inédite (arme bactériologique, bombe salle), nos infrastructures de soins sont prêtes à gérer un prochain attentat sur notre sol, probablement inévitable à moyen terme.En revanche, le dernier attentat en France perpétré par Radouane Lakdim qui a assassiné quatre personnes dans l'Aude pose question sur l'impréparation de l'ensemble des services de sécurité.L'individu était fiché " S " depuis 2014 et inscrit depuis novembre 2015 au Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) en raison de ses liens supposés avec la mouvance salafiste. Il faisait toujours l'objet d'un " suivi effectif " par les services de renseignement en mars.Or tout le monde sait, en France comme en Belgique, qu'il faut entre 15 et 20 fonctionnaires de police pour surveiller un seul individu dangereux. La mise sur écoute reste problématique et coûteuse. On manque de moyens.La question qui fâche est donc la suivante : à quoi bon avoir un corps médical, infirmier, secouriste et des hôpitaux prêts à accueillir et réparer les victimes de ces attentats et leurs blessures de guerre si les forces de sécurité, la police et la Justice nous tiennent sempiternellement le même discours après un attentat : on fait ce qu'on peut, on manque de moyens ou encore les prisons sont pleines ? N'est-ce pas décourageant tant pour les victimes que pour les soignants ?