Elles sont pourtant, elles aussi, porteuses de solutions à l'instar de tout autre citoyen. Faciliter la participation des voix jusqu'ici marginalisées s'avère même nécessaire si nous voulons que les solutions à venir soient inclusives. Un exemple : les changements dans le marché de l'énergie doivent générer des emplois adaptés aux personnes handicapées.

Quand le premier ministre britannique Boris Johnson déclare que " Nous devons agir maintenant ", en tant qu'organisation internationale qui travaille pour les droits des personnes handicapées, Handicap International se concentre sur ce qu'est ce " nous ". Ce " nous " comprend aussi le milliard de personnes dans le monde vivant avec un handicap, dans la diversité des conditions et des expériences de chacun et chacune, dont 80% sont dans des pays dits à faibles ou moyens revenus. Cela signifie souvent qu'il y a moins de fonds dédiés aux services aux personnes, ce qui se traduit par des systèmes de santé non résilients en cas d'inondations, par exemple, ou d'autre catastrophe climatique, donc qui ne sont pas en mesure d'assurer la continuité de traitement ou de réadaptation fonctionnelle. Rejoindre l'objectif d'une Couverture Sanitaire Universelle appelle à vouloir construire des services de santé durables, résilients et inclusifs. Ces pays, où Handicap International agit depuis plus de 40 ans, sont en effet les premiers à subir les effets du changement climatique souvent causés, par contre, par les pays développés. Il se cache ici une réalité aussi paradoxale : les gains en espérance de vie, en santé et bien-être desquels les pays riches ont le plus bénéficié se sont faits aux dépens de la Planète. Ecologie, droits et santé deviennent aujourd'hui synonymes. Ce principe simple et pourtant révolutionnaire se trouve à la base de l'approche de Santé Planétaire qui est en train de reconfigurer l'idée même de la santé. Pour cela, une diversité de voix, dont celle des personnes handicapées des pays les plus pauvres et affectées par l'injustice climatique, doit pouvoir contribuer aux débats en cours.

Handicap International est aussi engagée pour diminuer l'empreinte carbone de ses programmes, afin de ne pas nuire d'abord (globalement le système de santé pèse à hauteur de 5% de la totalité des émissions de gaz à effet de serre), mais surtout de venir en aide aux communautés les plus exposées aux inondations, aux vagues de chaleur et autres dérèglements climatiques. Quand cela se passe, les premiers à être laissés de côté sont souvent ceux qui souffraient déjà de discriminations : pensons aux migrants, aux femmes migrantes, aux migrants avec handicap, etc., ceux qui pourraient ne pas avoir accès aux informations importantes lors de la prévention ou qui ne sont pas prioritaires en cas de besoin. Ajoutons que la crise climatique agit au-delà des catastrophes immédiates, car elle a également un impact à long terme sur les déterminants sociaux de la santé, tels que la nourriture, l'éducation, l'emploi, etc. Les personnes handicapées qui vivent dans des communautés et dans des pays qui n'investissent pas dans la réduction des barrières pour l'accès à ces services se voient exclues de leurs droits pourtant établis dans la Convention pour les droits des personnes handicapées des Nations-Unies de 2006.

La réponse cruciale, que notre société globale est appelée à mettre en place sans tarder, et dont nous espérons qu'elle ressorte avec clarté de la COP26, doit proposer des solutions politiques et techniques tenant compte des droits des plus vulnérables. L'ambition et le défi est de co-construire, avec les contributions des personnes handicapées, une action climatique inclusive.

Elles sont pourtant, elles aussi, porteuses de solutions à l'instar de tout autre citoyen. Faciliter la participation des voix jusqu'ici marginalisées s'avère même nécessaire si nous voulons que les solutions à venir soient inclusives. Un exemple : les changements dans le marché de l'énergie doivent générer des emplois adaptés aux personnes handicapées.Quand le premier ministre britannique Boris Johnson déclare que " Nous devons agir maintenant ", en tant qu'organisation internationale qui travaille pour les droits des personnes handicapées, Handicap International se concentre sur ce qu'est ce " nous ". Ce " nous " comprend aussi le milliard de personnes dans le monde vivant avec un handicap, dans la diversité des conditions et des expériences de chacun et chacune, dont 80% sont dans des pays dits à faibles ou moyens revenus. Cela signifie souvent qu'il y a moins de fonds dédiés aux services aux personnes, ce qui se traduit par des systèmes de santé non résilients en cas d'inondations, par exemple, ou d'autre catastrophe climatique, donc qui ne sont pas en mesure d'assurer la continuité de traitement ou de réadaptation fonctionnelle. Rejoindre l'objectif d'une Couverture Sanitaire Universelle appelle à vouloir construire des services de santé durables, résilients et inclusifs. Ces pays, où Handicap International agit depuis plus de 40 ans, sont en effet les premiers à subir les effets du changement climatique souvent causés, par contre, par les pays développés. Il se cache ici une réalité aussi paradoxale : les gains en espérance de vie, en santé et bien-être desquels les pays riches ont le plus bénéficié se sont faits aux dépens de la Planète. Ecologie, droits et santé deviennent aujourd'hui synonymes. Ce principe simple et pourtant révolutionnaire se trouve à la base de l'approche de Santé Planétaire qui est en train de reconfigurer l'idée même de la santé. Pour cela, une diversité de voix, dont celle des personnes handicapées des pays les plus pauvres et affectées par l'injustice climatique, doit pouvoir contribuer aux débats en cours.Handicap International est aussi engagée pour diminuer l'empreinte carbone de ses programmes, afin de ne pas nuire d'abord (globalement le système de santé pèse à hauteur de 5% de la totalité des émissions de gaz à effet de serre), mais surtout de venir en aide aux communautés les plus exposées aux inondations, aux vagues de chaleur et autres dérèglements climatiques. Quand cela se passe, les premiers à être laissés de côté sont souvent ceux qui souffraient déjà de discriminations : pensons aux migrants, aux femmes migrantes, aux migrants avec handicap, etc., ceux qui pourraient ne pas avoir accès aux informations importantes lors de la prévention ou qui ne sont pas prioritaires en cas de besoin. Ajoutons que la crise climatique agit au-delà des catastrophes immédiates, car elle a également un impact à long terme sur les déterminants sociaux de la santé, tels que la nourriture, l'éducation, l'emploi, etc. Les personnes handicapées qui vivent dans des communautés et dans des pays qui n'investissent pas dans la réduction des barrières pour l'accès à ces services se voient exclues de leurs droits pourtant établis dans la Convention pour les droits des personnes handicapées des Nations-Unies de 2006.La réponse cruciale, que notre société globale est appelée à mettre en place sans tarder, et dont nous espérons qu'elle ressorte avec clarté de la COP26, doit proposer des solutions politiques et techniques tenant compte des droits des plus vulnérables. L'ambition et le défi est de co-construire, avec les contributions des personnes handicapées, une action climatique inclusive.