Dans la lutte contre le tabagisme, "nous tentons d'éponger alors que le robinet reste ouvert", indique Hedwig Verhaegen, de l'asbl Kom op tegen Kanker, "car l'industrie du tabac arrive toujours à remplacer les fumeurs décédés en attirant des jeunes".

Or, "voir fumer fait fumer", certainement dans le cas des enfants et des jeunes, insiste-t-il. "Nous devons faire en sorte que le 'sans tabac' devienne la norme dans notre société. Notre statégie de base est de dénormaliser le fait de fumer en présence d'enfants. Car quand des enfants voient leurs parents fumer, ils se disent que c'est normal, c'est fun, ils ne voient pas cela comme une addiction mortelle, ce qui est pourtant la réalité."

Une campagne comportant plusieurs volets va être lancée, qui repose en grande partie sur les acteurs locaux, appelés à s'engager sur leur propre terrain. Générations sans tabac entend ainsi encourager, entre autres, les responsables communaux, les hôpitaux, les parcs d'attractions et de loisirs, les clubs de sport,... à veiller à progressivement rendre 'sans tabac' les environnements fréquentés par des enfants. Les fumeurs n'en seraient pas rejetés, insiste le mouvement, mais on peut par exemple créer des zones fumeurs séparées, hors de la vue des enfants.

L'initiative est soutenue par un site internet regorgeant d'informations, sur lequel on trouve notamment une charte, qui peut être signée par des organisations et entreprises désireuses de s'engager pour que les enfants à naitre puissent grandir dans un environnement dont le tabac reste absent. Des dizaines d'associations et entreprises ont fait le premier pas, dont des acteurs aussi divers que la "Fédération des Fermes pour enfants" ou la province du Hainaut.

Différentes communes flamandes, ainsi que des hôpitaux bruxellois et wallons font office de "pionniers" dans cette initiative. C'est par exemple le cas de l'Hôpital Universitaire Des Enfants Reine Fabiola, qui a créé un environnement sans tabac au sein de l'hôpital mais aussi dans ses alentours immédiats, pour éviter que des fumeurs ne se rassemblent à l'entrée.

Dans la lutte contre le tabagisme, "nous tentons d'éponger alors que le robinet reste ouvert", indique Hedwig Verhaegen, de l'asbl Kom op tegen Kanker, "car l'industrie du tabac arrive toujours à remplacer les fumeurs décédés en attirant des jeunes". Or, "voir fumer fait fumer", certainement dans le cas des enfants et des jeunes, insiste-t-il. "Nous devons faire en sorte que le 'sans tabac' devienne la norme dans notre société. Notre statégie de base est de dénormaliser le fait de fumer en présence d'enfants. Car quand des enfants voient leurs parents fumer, ils se disent que c'est normal, c'est fun, ils ne voient pas cela comme une addiction mortelle, ce qui est pourtant la réalité." Une campagne comportant plusieurs volets va être lancée, qui repose en grande partie sur les acteurs locaux, appelés à s'engager sur leur propre terrain. Générations sans tabac entend ainsi encourager, entre autres, les responsables communaux, les hôpitaux, les parcs d'attractions et de loisirs, les clubs de sport,... à veiller à progressivement rendre 'sans tabac' les environnements fréquentés par des enfants. Les fumeurs n'en seraient pas rejetés, insiste le mouvement, mais on peut par exemple créer des zones fumeurs séparées, hors de la vue des enfants. L'initiative est soutenue par un site internet regorgeant d'informations, sur lequel on trouve notamment une charte, qui peut être signée par des organisations et entreprises désireuses de s'engager pour que les enfants à naitre puissent grandir dans un environnement dont le tabac reste absent. Des dizaines d'associations et entreprises ont fait le premier pas, dont des acteurs aussi divers que la "Fédération des Fermes pour enfants" ou la province du Hainaut. Différentes communes flamandes, ainsi que des hôpitaux bruxellois et wallons font office de "pionniers" dans cette initiative. C'est par exemple le cas de l'Hôpital Universitaire Des Enfants Reine Fabiola, qui a créé un environnement sans tabac au sein de l'hôpital mais aussi dans ses alentours immédiats, pour éviter que des fumeurs ne se rassemblent à l'entrée.