Selon cette étude, réalisée par le bureau d'études CE Delft, l'exposition aux particules ultrafines pourrait être associée à 8.716 cas d'hypertension artérielle, 9.297 cas de diabète et 607 cas de démence autour de l'aéroport de Bruxelles. Près d'un Belge sur cinq (2,28 millions de personnes) vit dans un rayon de 20 km autour de Brussels Airport.

Au niveau européen, 52 millions de personnes sont concernées par les 32 aéroports les plus fréquentés. On parle de 280.000 cas d'hypertension artérielle, 330.000 cas de diabète et 18.000 cas de démence sur l'ensemble du continent.

Les particules ultrafines sont émises à haute altitude, mais également au moment du décollage et de l'atterrissage. Les personnes vivant dans un rayon de 5 km autour d'un aéroport respirent un air qui contient, en moyenne, de 3.000 à 10.000 particules ultrafines par cm³ émises par les avions.

Dans de nombreuses villes, il existe en outre une corrélation entre les personnes vivant à proximité d'un aéroport et les faibles revenus, selon l'étude.

Des normes en retard sur la technologie

Il n'existe aucune réglementation sur les niveaux de sécurité des PUF dans l'air, bien que l'OMS ait prévenu qu'il s'agissait d'un polluant émergent préoccupant il y a plus de quinze ans.

La quantité de particules ultrafines émise par les avions dépend en grande partie de la composition du carburant. Plus celui-ci est propre, moins sa combustion est polluante. L'utilisation de carburéacteur de "meilleure qualité" permet de réduire les émissions de particules ultrafines jusqu'à 70 %, selon l'étude.

Le nettoyage de ce carburant par hydrotraitement, qui consiste à ajouter de l'hydrogène au combustible, éliminant les impuretés et améliorant sa composition et ses propriétés de combustion, permettrait de réduire la pollution de l'air à proximité des aéroports. Ce procédé est déjà utilisé pour éliminer le soufre des carburants destinés aux voitures et aux navires, mais les normes applicables aux carburants pour avions n'ont jamais été améliorées.

Selon cette étude, réalisée par le bureau d'études CE Delft, l'exposition aux particules ultrafines pourrait être associée à 8.716 cas d'hypertension artérielle, 9.297 cas de diabète et 607 cas de démence autour de l'aéroport de Bruxelles. Près d'un Belge sur cinq (2,28 millions de personnes) vit dans un rayon de 20 km autour de Brussels Airport.Au niveau européen, 52 millions de personnes sont concernées par les 32 aéroports les plus fréquentés. On parle de 280.000 cas d'hypertension artérielle, 330.000 cas de diabète et 18.000 cas de démence sur l'ensemble du continent.Les particules ultrafines sont émises à haute altitude, mais également au moment du décollage et de l'atterrissage. Les personnes vivant dans un rayon de 5 km autour d'un aéroport respirent un air qui contient, en moyenne, de 3.000 à 10.000 particules ultrafines par cm³ émises par les avions.Dans de nombreuses villes, il existe en outre une corrélation entre les personnes vivant à proximité d'un aéroport et les faibles revenus, selon l'étude.Il n'existe aucune réglementation sur les niveaux de sécurité des PUF dans l'air, bien que l'OMS ait prévenu qu'il s'agissait d'un polluant émergent préoccupant il y a plus de quinze ans.La quantité de particules ultrafines émise par les avions dépend en grande partie de la composition du carburant. Plus celui-ci est propre, moins sa combustion est polluante. L'utilisation de carburéacteur de "meilleure qualité" permet de réduire les émissions de particules ultrafines jusqu'à 70 %, selon l'étude.Le nettoyage de ce carburant par hydrotraitement, qui consiste à ajouter de l'hydrogène au combustible, éliminant les impuretés et améliorant sa composition et ses propriétés de combustion, permettrait de réduire la pollution de l'air à proximité des aéroports. Ce procédé est déjà utilisé pour éliminer le soufre des carburants destinés aux voitures et aux navires, mais les normes applicables aux carburants pour avions n'ont jamais été améliorées.