Pour la CNE, le harcèlement est avéré. "Nous en sommes à trois victimes", a indiqué Julie Coumont (CNE) qui regrette que la direction se retranche derrière la justice et n'applique pas directement le droit du travail. "Nous ne sommes pas dans le domaine de l'humour mais clairement dans celui du harcèlement moral et physique. Une victime, dont le cas avait été révélé en 2018, a été licenciée. Deux autres cas se sont ajoutés: la 2e victime a fait l'objet d'une conciliation qui n'a eu aucune suite concrète et la 3e a vu son emploi réduit à mi-temps. Ces deux dernières victimes ont déposé plainte au pénal et la 3e s'est également constituée partie civile. Nous voulons maintenir la pression sur la direction dans ce dossier."

Dans un communiqué, la direction du CHU Tivoli a indiqué mercredi avoir pris connaissance des trois plaintes déposées pour le harcèlement sexuel au sein de l'établissement. "Le CHU Tivoli n'est pas directement incriminé et n'a donc pas accès aux dossiers judiciaires liés à ces plaintes", a indiqué la direction. "La direction du CHU Tivoli a le devoir et l'obligation de protéger et défendre l'ensemble de ses collaborateurs. Dans le respect de la présomption d'innocence, la direction s'abstiendra néanmoins de prendre des mesures disciplinaires qui s'apparenteraient à une condamnation avant de connaître les conclusions judiciaires."

La direction de l'institution a précisé avoir rencontré les parties concernées dans le dossier. "Il ressort de ces entretiens que des discours contradictoires apparaissent. Il ne revient pas à la direction du CHU Tivoli de poser un jugement par rapport à ces contradictions. La direction comprend la souffrance de toutes les parties et a pris des mesures préventives individuelles afin que les personnes concernées ne soient plus en contact sur leur lieu de travail."

La direction du CHU a encore souligné avoir eu une discussion franche avec le médecin incriminé concernant la souffrance que pourrait provoquer un humour non approprié sur certains travailleurs. "Dans les affaires citées, nous laisserons évidemment la justice trancher sur ce qui peut être admis ou pas, comme de l'humour."

Pour la CNE, le harcèlement est avéré. "Nous en sommes à trois victimes", a indiqué Julie Coumont (CNE) qui regrette que la direction se retranche derrière la justice et n'applique pas directement le droit du travail. "Nous ne sommes pas dans le domaine de l'humour mais clairement dans celui du harcèlement moral et physique. Une victime, dont le cas avait été révélé en 2018, a été licenciée. Deux autres cas se sont ajoutés: la 2e victime a fait l'objet d'une conciliation qui n'a eu aucune suite concrète et la 3e a vu son emploi réduit à mi-temps. Ces deux dernières victimes ont déposé plainte au pénal et la 3e s'est également constituée partie civile. Nous voulons maintenir la pression sur la direction dans ce dossier." Dans un communiqué, la direction du CHU Tivoli a indiqué mercredi avoir pris connaissance des trois plaintes déposées pour le harcèlement sexuel au sein de l'établissement. "Le CHU Tivoli n'est pas directement incriminé et n'a donc pas accès aux dossiers judiciaires liés à ces plaintes", a indiqué la direction. "La direction du CHU Tivoli a le devoir et l'obligation de protéger et défendre l'ensemble de ses collaborateurs. Dans le respect de la présomption d'innocence, la direction s'abstiendra néanmoins de prendre des mesures disciplinaires qui s'apparenteraient à une condamnation avant de connaître les conclusions judiciaires." La direction de l'institution a précisé avoir rencontré les parties concernées dans le dossier. "Il ressort de ces entretiens que des discours contradictoires apparaissent. Il ne revient pas à la direction du CHU Tivoli de poser un jugement par rapport à ces contradictions. La direction comprend la souffrance de toutes les parties et a pris des mesures préventives individuelles afin que les personnes concernées ne soient plus en contact sur leur lieu de travail." La direction du CHU a encore souligné avoir eu une discussion franche avec le médecin incriminé concernant la souffrance que pourrait provoquer un humour non approprié sur certains travailleurs. "Dans les affaires citées, nous laisserons évidemment la justice trancher sur ce qui peut être admis ou pas, comme de l'humour."