Premier argument de pharma.be : les innovations s'enchaînent et les chiffres sont encourageants concernant l'augmentation de l'espérance de vie. " Les chiffres montrent que la survie à trois ans pour tous les types de cancers ensemble augmente plus rapidement à partir de 2013 que pour les années précédentes. Le gain observé pour la survie est expliqué d'une part par un diagnostic plus précoce, et d'autre part par le développement de médicaments innovants. "

Qui plus est, " notre pays occupe traditionnellement une place significative en termes de recherche et de développement. La Belgique comptabilise le deuxième plus grand nombre d'études cliniques en Europe. Cela amène davantage de savoir-faire pour nos entreprises et nos médecins, par rapport à d'autres pays. Le résultat de cette position est un accès plus rapide à des innovations médicales et de nouveaux médicaments. "

D'énormes progrès restent possibles, reconnaît pharma.be. " Concrètement, il a été calculé que 11.000 années de vie peuvent être gagnées dans les cinq prochaines années, dont 9.500 années de vie en bonne santé, grâce à l'introduction d'immunothérapies innovantes. Le remboursement d'immunothérapies innovantes a permis en Belgique de faire gagner 9.705 années de vie dans de bonnes conditions pour les patients concernés. On s'attend à ce que l'immunothérapie mène dans les années à venir à une nouvelle réduction du nombre de décès dus à un cancer. "

Critiques du rapport du KCE

Pharma.be reconnaît qu'une " analyse d'efficacité est nécessaire pour évaluer des choix politiques. Pour ce faire, le contexte socio-économique au sens large doit être analysé. Il faut aussi tenir compte de tous les paramètres pertinents de mesure d'efficacité. C'est la seule manière d'arriver à une analyse scientifique correcte et équilibrée, qui fait aussi attention aux besoins et souhaits du médecin traitant et du patient. "

Le secteur biopharmaceutique exprime toutefois son inquiétude relative au dernier rapport du KCE consacré à la valeur ajoutée de l'innovation dans le domaine de l'oncologie. Pharma.be n'est pas tendre, pointant notamment des données dépassées, une mesure biaisée de l'efficacité, une perspective unilatérale, un manque de nuance et un caractère suggestif.

" Le rapport du KCE doit être envisagé avec la prudence nécessaire. Ainsi, l'analyse ne permet pas de formuler des recommandations pour l'ensemble du groupe des médicaments innovants pour la lutte contre le cancer. C'est pourtant ce qu'il s'est passé avec ce rapport. Le risque de mauvaises conclusions et recommandations est donc aussi réel ", pointe pharma.be. " Ce rapport ne peut en tout cas pas déboucher sur des décisions politiques hâtives, sans tenir compte des possibles conséquences. Il y a en effet un risque que cela entraîne des effets indésirables, qui seraient néfastes pour les soins de santé dans notre pays, comme le ralentissement de l'accès rapide à de nouveaux médicaments. "

Des suggestions

Le secteur biopharmaceutique a également formulé une série de recommandations pour une approche plus efficace de la politique avec une attention permanente pour l'innovation.

o Plan national cancer : le lancement d'un plan national cancer partant d'une approche holistique de la problématique (sur modèle européen), avec une attention particulière pour les aspects suivants ;

o Évaluation inclusive : une mesure du rapport coût-efficacité avec des critères de référence prédéfinis à différents stades de la maladie, en parallèle à un inventaire de médicaments spécifiques, les types de cancers à analyser, en tenant compte de sous- groupes de patients avec une pathologie spécifique, basée sur une collecte de données récentes, et sur un dialogue précoce avec tous les acteurs, y compris les médecins et patients ;

o Diagnostic innovant : accès à un remboursement du diagnostic le plus avancé pour aider la prise de décision clinique avec des données plus ciblées, comme le séquençage nouvelle génération (Next Generation Sequencing, NGS) et le profilage génomique complet (Comprehensive Genomic Profiling, CGP) ;

o Conception des essais : présenter de nouvelles formes de conceptions d'essais (par ex. de type basket & umbrella) auprès des agences de Health Technology Assessment, ce qui doit permettre la création d'un cadre spécifique pour l'intégration de nouveaux modèles d'evidence generation ;

o Politique de données de santé : le développement accéléré d'un écosystème de données performant basé sur les principes de données FAIR pour obtenir un accès à des données exactes et en temps réel pour un vaste éventail de paramètres pertinents, pour tous les acteurs concernés (monde académique, gouvernement, entreprises, médecins...), permettrait d'améliorer le processus décisionnel centré sur le patient.

Premier argument de pharma.be : les innovations s'enchaînent et les chiffres sont encourageants concernant l'augmentation de l'espérance de vie. " Les chiffres montrent que la survie à trois ans pour tous les types de cancers ensemble augmente plus rapidement à partir de 2013 que pour les années précédentes. Le gain observé pour la survie est expliqué d'une part par un diagnostic plus précoce, et d'autre part par le développement de médicaments innovants. "Qui plus est, " notre pays occupe traditionnellement une place significative en termes de recherche et de développement. La Belgique comptabilise le deuxième plus grand nombre d'études cliniques en Europe. Cela amène davantage de savoir-faire pour nos entreprises et nos médecins, par rapport à d'autres pays. Le résultat de cette position est un accès plus rapide à des innovations médicales et de nouveaux médicaments. "D'énormes progrès restent possibles, reconnaît pharma.be. " Concrètement, il a été calculé que 11.000 années de vie peuvent être gagnées dans les cinq prochaines années, dont 9.500 années de vie en bonne santé, grâce à l'introduction d'immunothérapies innovantes. Le remboursement d'immunothérapies innovantes a permis en Belgique de faire gagner 9.705 années de vie dans de bonnes conditions pour les patients concernés. On s'attend à ce que l'immunothérapie mène dans les années à venir à une nouvelle réduction du nombre de décès dus à un cancer. "Pharma.be reconnaît qu'une " analyse d'efficacité est nécessaire pour évaluer des choix politiques. Pour ce faire, le contexte socio-économique au sens large doit être analysé. Il faut aussi tenir compte de tous les paramètres pertinents de mesure d'efficacité. C'est la seule manière d'arriver à une analyse scientifique correcte et équilibrée, qui fait aussi attention aux besoins et souhaits du médecin traitant et du patient. "Le secteur biopharmaceutique exprime toutefois son inquiétude relative au dernier rapport du KCE consacré à la valeur ajoutée de l'innovation dans le domaine de l'oncologie. Pharma.be n'est pas tendre, pointant notamment des données dépassées, une mesure biaisée de l'efficacité, une perspective unilatérale, un manque de nuance et un caractère suggestif." Le rapport du KCE doit être envisagé avec la prudence nécessaire. Ainsi, l'analyse ne permet pas de formuler des recommandations pour l'ensemble du groupe des médicaments innovants pour la lutte contre le cancer. C'est pourtant ce qu'il s'est passé avec ce rapport. Le risque de mauvaises conclusions et recommandations est donc aussi réel ", pointe pharma.be. " Ce rapport ne peut en tout cas pas déboucher sur des décisions politiques hâtives, sans tenir compte des possibles conséquences. Il y a en effet un risque que cela entraîne des effets indésirables, qui seraient néfastes pour les soins de santé dans notre pays, comme le ralentissement de l'accès rapide à de nouveaux médicaments. "Le secteur biopharmaceutique a également formulé une série de recommandations pour une approche plus efficace de la politique avec une attention permanente pour l'innovation.o Plan national cancer : le lancement d'un plan national cancer partant d'une approche holistique de la problématique (sur modèle européen), avec une attention particulière pour les aspects suivants ; o Évaluation inclusive : une mesure du rapport coût-efficacité avec des critères de référence prédéfinis à différents stades de la maladie, en parallèle à un inventaire de médicaments spécifiques, les types de cancers à analyser, en tenant compte de sous- groupes de patients avec une pathologie spécifique, basée sur une collecte de données récentes, et sur un dialogue précoce avec tous les acteurs, y compris les médecins et patients ; o Diagnostic innovant : accès à un remboursement du diagnostic le plus avancé pour aider la prise de décision clinique avec des données plus ciblées, comme le séquençage nouvelle génération (Next Generation Sequencing, NGS) et le profilage génomique complet (Comprehensive Genomic Profiling, CGP) ; o Conception des essais : présenter de nouvelles formes de conceptions d'essais (par ex. de type basket & umbrella) auprès des agences de Health Technology Assessment, ce qui doit permettre la création d'un cadre spécifique pour l'intégration de nouveaux modèles d'evidence generation ; o Politique de données de santé : le développement accéléré d'un écosystème de données performant basé sur les principes de données FAIR pour obtenir un accès à des données exactes et en temps réel pour un vaste éventail de paramètres pertinents, pour tous les acteurs concernés (monde académique, gouvernement, entreprises, médecins...), permettrait d'améliorer le processus décisionnel centré sur le patient.