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"Près de trois millions de jeunes filles et de femmes sont chaque année victimes des MGF. Ce fléau ne touche pas seulement l'Afrique, mais aussi l'Asie, l'Amérique du sud, etc. C'est l'immigration qui a permis son expansion au niveau mondial", a déclaré Chantal Compaoré, Première Dame du Burkina Faso et coordinatrice de la campagne pour l'interdiction mondiale des MGF, au cours d'une conférence de presse au Sénat."Cette résolution constituerait la plus haute expression de volonté politique afin de mettre fin à cette violation des droits de l'Homme", estiment les militants de cette campagne internationale. Une première avancée considérable dans la lutte contre les MGF a été observée en juillet 2011, lors du sommet de l'Union Africaine à Malabo, en Guinée Équatoriale. Les chefs d'États africains s'étaient alors accordés pour soutenir cette résolution d'interdiction mondiale des MGF lors de la 66e session de l'Assemblée générale des Nations Unies. Chantal Compaoré a rappelé que les MGF mettent à la fois en péril le plaisir sexuel des victimes ainsi que leur santé. Si les excisions font partie de certaines cultures, elle estime cependant que "quand les traditions ne sont pas bonnes, il faut tout simplement les abolir".