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Le Dr De Munck a commencé sa carrière en tant que médecin généraliste, ce qui lui a permis de comprendre les défis et les réalités de cette profession de première ligne.De Munck s'est impliqué activement dans le GBO, principal syndicat des médecins généralistes francophones, qui s'insère dans le " Cartel " rassemblant l'ASGB (Algemeen syndicaat der Geneesheren van België) et le Modes (Le Monde des Spécialistes).En tant que président, il a parachevé l'oeuvre de ses prédécesseurs, notamment Michel Vrayenne, Philippe Vandermeeren et Anne Gillet, d'inscrire au maximum le médecin généraliste comme acteur central du système de soins de santé.Sous sa présidence, le GBO a été un acteur clé dans les discussions sur les réformes de la santé en Belgique, notamment en ce qui concerne la rémunération des médecins, la gestion de la charge de travail et l'accès aux soins pour les patients.Pendant la crise sanitaire, Paul De Munck a joué un rôle actif en plaidant pour une meilleure protection des médecins et un soutien accru pour le personnel médical en première ligne.Il s'est également réjoui de la mise en place du New Deal de Frank Vandenbroucke qui permet aux MG qui le souhaitent d'être payés selon trois sources : à l'acte, au forfait et à la prime.Paul De Munck est un fervent défenseur de l'amélioration des conditions de travail des médecins généralistes, y compris la réduction des charges administratives et l'augmentation de l'accès aux ressources nécessaires pour offrir des soins de qualité.Il a prôné une reconnaissance accrue de la médecine de famille comme pilier essentiel du système de santé, soutenant les initiatives qui valorisent ce rôle et renforcent la collaboration interprofessionnelle.Paul De Munck est aussi un expert du système belge de soins et un puits de science au même titre que son rival, l'ancien président de l'Absym, Jacques de Toeuf.Le remplacer ne sera pas une mince affaire tant le syndicalisme médical requiert des aptitudes diverses et variées. C'est pourquoi le GBO a choisi une formule transitoire et une sorte de "diumvirat" avec la présidence de Lawrence Cuvelier et Anne Gillet, respectivement président et vice-présidente du groupement.