Commençons par les bonnes nouvelles. L'industrie pharmaceutique, souvent vilipendée, a réussi à préparer des vaccins contre le covid-19 à un rythme record grâce à tous ses efforts. Ce n'est pas pour rien que le ministre Vandenbroucke a fait l'éloge de la recherche scientifique lors de la remise des prix Galien.
Mais... À l'heure actuelle, on ne sait presque rien des vaccins qui seront disponibles. Par exemple, combien de temps leur faudra-t-il pour agir ? Ou encore, combien de temps offrent-ils une protection ? Il y a des communiqués de presse, les preuves scientifiques solides font défaut.
Bien sûr, il n'y a aucune raison de se méfier fondamentalement. Mais les modalités, les groupes cibles et les priorités de la stratégie de vaccination dépendent de ce que les vaccins ont à offrir. Pour en savoir plus, nous attendons le feu vert final de l'Agence européenne des médicaments.
S'il s'avère que le vaccin ne fonctionne pas aussi bien dans une population plus âgée, est-il judicieux de lancer la campagne dans les maisons de repos?
Nous pouvons donc nous joindre au Pr Luc Bonneux, chroniqueur à Artsenkrant. Dans une tribune libre à De Standaard, il a plaidé pour la patience. Bien sûr, il est du devoir des autorités d'élaborer une stratégie de vaccination. Toutefois, s'il s'avère que le vaccin ne fonctionne pas aussi bien dans une population plus âgée, est-il judicieux de lancer la campagne dans les maisons de repos? Les personnes âgées sont très vulnérables. C'est pourquoi ils sont en tête de liste des priorités. Socialement parlant, cela semble bien, et cela a probablement apaisé la conscience des politiciens qui ont gravement manqué à leur devoir lors de la première vague. Il reste à voir s'il s'agit du choix le plus rationnel.
Un test d'immunité est-il approprié avant la vaccination ? C'est juste une question comme beaucoup de questions. L'absence de réponses suscite le scepticisme. Parmi la population ainsi que parmi les vaccinateurs, et ce sont principalement les médecins. Seules une information de qualité et des campagnes de sensibilisation bien pensées peuvent résoudre ce problème. Alors une fois de plus : patience, et tout va bien se passer
Mais... À l'heure actuelle, on ne sait presque rien des vaccins qui seront disponibles. Par exemple, combien de temps leur faudra-t-il pour agir ? Ou encore, combien de temps offrent-ils une protection ? Il y a des communiqués de presse, les preuves scientifiques solides font défaut.Bien sûr, il n'y a aucune raison de se méfier fondamentalement. Mais les modalités, les groupes cibles et les priorités de la stratégie de vaccination dépendent de ce que les vaccins ont à offrir. Pour en savoir plus, nous attendons le feu vert final de l'Agence européenne des médicaments.Nous pouvons donc nous joindre au Pr Luc Bonneux, chroniqueur à Artsenkrant. Dans une tribune libre à De Standaard, il a plaidé pour la patience. Bien sûr, il est du devoir des autorités d'élaborer une stratégie de vaccination. Toutefois, s'il s'avère que le vaccin ne fonctionne pas aussi bien dans une population plus âgée, est-il judicieux de lancer la campagne dans les maisons de repos? Les personnes âgées sont très vulnérables. C'est pourquoi ils sont en tête de liste des priorités. Socialement parlant, cela semble bien, et cela a probablement apaisé la conscience des politiciens qui ont gravement manqué à leur devoir lors de la première vague. Il reste à voir s'il s'agit du choix le plus rationnel.Un test d'immunité est-il approprié avant la vaccination ? C'est juste une question comme beaucoup de questions. L'absence de réponses suscite le scepticisme. Parmi la population ainsi que parmi les vaccinateurs, et ce sont principalement les médecins. Seules une information de qualité et des campagnes de sensibilisation bien pensées peuvent résoudre ce problème. Alors une fois de plus : patience, et tout va bien se passer