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La GGOLFB réagit ainsi à un débat houleux autour de la pilule contraceptive en France. Mercredi, la ministre française de la Santé, Marisol Touraine, a décidé d'avancer à mars 2013 la fin du remboursement des pilules de troisième génération. Ces pilules, plus faiblement dosées en oestrogènes, augmenteraient les risques de thrombo-embolie. Une trentaine de femmes victimes de maladies cardio-vasculaires, et ayant eu recours à ces pilules, ont d'ailleurs l'intention de porter plainte, dans l'Hexagone.En Belgique, selon l'Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS), les pilules de troisième génération commercialisées par la firme Bayer - Yasmine, Yasminelle et Yaz - ont bien eu quelques effets indésirables "potentiels" depuis leur apparition sur le marché. "On en compte 57 pour Yasmine, 20 pour Yasminelle et 32 pour Yaz. Il s'agit avant tout de grossesses non souhaitées, thrombo-embolies, thrombo-flébites, thromboses et embolies pulmonaires", indique la porte-parole de l'AFMPS. "Mais ce sont bien des effets indésirables 'potentiels', dans la mesure où le lien de cause à effet avec la pilule n'a pas été formellement établi".Ces trois pilules sont remboursées par l'INAMI et font partie des moyens contraceptifs largement prescrits."Il n'y a pas de médication sans complications. Dans le cas des pilules contraceptives (toutes générations confondues), le risque de développer des maladies cardio-vasculaires est accru lors des six premiers mois de leur utilisation, mais diminue par la suite. Cela étant, le risque est minime et bien moindre que chez les femmes enceintes", explique le Pr Debiève.