La Communauté française ne limitera finalement pas le nombre d'étudiants sages-femmes étrangers afin d'éviter toute infraction vis-à-vis de la Commission européenne.
Il y a un peu plus d'un an, le gouvernement de l'époque (PS-MR-Ecolo) avait annoncé qu'il souhaitait réduire rapidement le nombre d'étudiants non-résidents belges inscrits dans les formations de sages-femmes. La décision visait principalement les étudiants français. En cause, un rapport dans lequel l'AEQES s'inquiétait du niveau de la formation en raison du nombre excessif d'étudiants, et en particulier de l'organisation des stages. Un projet de décret de contingentement avait été approuvé fin novembre 2023 en première lecture par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Ce contingentement ne se produira cependant pas: la Commission européenne remettant en question le projet de quota supplémentaire d'étrangers dans une série de formations, la Communauté française préfère suspendre l'idée d'une limitation du nombre d'étudiants dans cette filière, a annoncé la ministre de l'Enseignement supérieur, Elisabeth Degryse (Les Engagés), devant le Parlement de la Communauté française ce lundi.
La Commission européenne s'interroge sur la baisse récente du quota d'étrangers admis dans les filières de sciences médicales, d'odontologie et de médecine vétérinaire des universités de Belgique francophone. Le chiffre a été ramené de 30% à 15%.
" Nous courons aujourd'hui le risque d'une procédure d'infraction ", a expliqué la ministre. " Il peut être particulièrement délicat de procéder à cet ajustement maintenant, compte tenu des questions précises posées par la Commission européenne. Limiter à 30% le nombre d'étudiants sages-femmes étrangers ne servirait pas à grand-chose, a-t-elle ajouté. Au cours des dix dernières années, ce chiffre n'a été dépassé qu'une seule fois (2020).
Il y a un peu plus d'un an, le gouvernement de l'époque (PS-MR-Ecolo) avait annoncé qu'il souhaitait réduire rapidement le nombre d'étudiants non-résidents belges inscrits dans les formations de sages-femmes. La décision visait principalement les étudiants français. En cause, un rapport dans lequel l'AEQES s'inquiétait du niveau de la formation en raison du nombre excessif d'étudiants, et en particulier de l'organisation des stages. Un projet de décret de contingentement avait été approuvé fin novembre 2023 en première lecture par la Fédération Wallonie-Bruxelles.Ce contingentement ne se produira cependant pas: la Commission européenne remettant en question le projet de quota supplémentaire d'étrangers dans une série de formations, la Communauté française préfère suspendre l'idée d'une limitation du nombre d'étudiants dans cette filière, a annoncé la ministre de l'Enseignement supérieur, Elisabeth Degryse (Les Engagés), devant le Parlement de la Communauté française ce lundi. La Commission européenne s'interroge sur la baisse récente du quota d'étrangers admis dans les filières de sciences médicales, d'odontologie et de médecine vétérinaire des universités de Belgique francophone. Le chiffre a été ramené de 30% à 15%." Nous courons aujourd'hui le risque d'une procédure d'infraction ", a expliqué la ministre. " Il peut être particulièrement délicat de procéder à cet ajustement maintenant, compte tenu des questions précises posées par la Commission européenne. Limiter à 30% le nombre d'étudiants sages-femmes étrangers ne servirait pas à grand-chose, a-t-elle ajouté. Au cours des dix dernières années, ce chiffre n'a été dépassé qu'une seule fois (2020).