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Le nouveau système dispose de quatre phases (interpandémie, alerte, pandémie, transition) contre sept précédemment (avec pandémie en phase six) et est "bien plus basé sur le risque", a expliqué un expert de l'OMS, le professeur David Harper.Les pays membres de l'OMS peuvent faire des commentaires sur les nouvelles directives d'ici à fin août et une version définitive du nouveau système d'alerte sera "publiée ultérieurement cette année", a-t-il précisé.Dans l'ancien système, la pandémie se caractérisait par une transmission interhumaine du virus dans au moins deux pays d'une région de l'OMS et de flambées dans au moins un pays d'une autre région de l'OMS. Désormais, la pandémie correspond à "une période de propagation mondiale de la grippe humaine". En cas de crainte de pandémie, le secrétariat de l'OMS convoque un comité d'urgence d'experts qui fait des recommandations au patron de l'OMS, qui prend seul la décision finale.M. Harper a par ailleurs indiqué que selon les nouvelles règles, l'OMS considère que concernant les virus H7N9 et H5N1 de la grippe aviaire, le monde est en phase dite d'"alerte", alors que dans l'ancienne nomenclature il aurait été en phase 3.D'une façon générale, l'OMS souhaite que le nouveau système soit plus "flexible", a déclaré M. Harper, soulignant ainsi que l'organisation encourage les pays à développer leur propre évaluation de la situation et à prendre des mesures, comme la fermeture des écoles ou des stades de football par exemple.Concernant le virus H1N1, le niveau d'alerte maximale de l'OMS avait été déclenché le 11 juin 2009, signifiant le début de la première pandémie de grippe du 21e siècle. Mais rapidement, le virus s'est avéré beaucoup moins dangereux que l'on ne l'avait craint.L'OMS avait été vivement critiquée, les gouvernements se retrouvant avec des millions de vaccins, boudés par les populations.