C'est l'occasion pour le GBO d'exprimer sa vision sur la contribution possible tant au niveau communal que provincial au sujet de la promotion de la santé.

1.Contribution des communes et des provinces pour attirer de jeunes médecins généralistes dans les communes en pénurie

À l'appel à projet lancé en 2017 par le ministre wallon de la ruralité, 22 communes wallonnes ont été sélectionnées (dont 12 en province de Luxembourg) et 32 projets ont été retenus. 2,5 millions seront mobilisées pour permettre la création de 20 cabinets ruraux et de 12 "logements tremplins" pour candidats en MG en stage de formation ou jeunes MG actifs sur le territoire communal.

La Province de Luxembourg a instauré aussi une bourse d'aide à la création de pratiques de groupe et un Fonds d'impulsion (FiLUX) permettant aux 44 communes luxembourgeoises d'obtenir des moyens dans le cadre de projets innovants relatifs à la pratique de groupe de médecine générale. Plusieurs communes rurales disposent d'un Programme communal de développement rural qui peut contenir des pistes d'actions intéressantes pour les professionnels de la santé souhaitant développer leur pratique médicale : locaux afin d'accueillir des professionnels de la santé (maison médicale ou d'autres locaux, logements pouvant être dédiés à un candidat MG en formation/ jeune médecin...).

D'autres initiatives existent certainement ailleurs.

2/Collaboration entre MG et services de police communaux

Dernièrement, le GBO a rencontré, à leur demande, les commissaires de police de la zone de Schaerbeek-Evere. Le président de la FAMGB (Fédération des associations des médecins généralistes de Bruxelles), le Dr Michel De Volder, était présent. Il a été convenu que les commissaires rencontreront les associations de MG concernées afin d'envisager avec eux les questions de sécurité, de certificats de décès et autres préoccupations comme le stationnement en visite à domicile. Une lettre récente du ministre de l'intérieur propose aux cercles de MG et aux chefs de corps d'établir des protocoles d'accord adaptés aux contextes locaux afin d'établir une bonne communication dans un but de prévention et d'intervention ciblée et d'accompagnement, par exemple, lors des visites à domicile. Nous encourageons les cercles à poursuivre leurs contacts avec les services de police de leur territoire.

Mais les provinces et communes pourraient encore faire beaucoup plus !

3/Promouvoir des projets de santé communautaire

La commune est un niveau d'intervention idéal en termes de taille de population, de territoire et de participation démocratique pour y développer des projets de santé communautaire.

Le concept est encore trop mal connu. Il gagnerait à être expliqué, débattu et développé au sein des communes avec les élus locaux, les MG et l'ensemble des acteurs de l'aide et des soins de première ligne. L'enjeu est d'aborder sur base d'un diagnostic communautaire en santé les actions prioritaires qui pourraient être menées au niveau communal et des quartiers pour contribuer à l'amélioration de la santé de la population. Les bourgmestres pourraient veiller avec les présidents des CPAS à ce que la santé devienne une préoccupation transversale à toutes les initiatives communales (identification et lutte contre les nuisances environnementales, accès aux services sociaux et au logement, campagne de prévention, promotion d'une alimentation exemplaire dans les écoles et maisons de repos, lutte contre la, solitude, etc.).

Dans le développement de ces politiques de santé publique à l'échelon provincial et communal, les MG ont certainement un rôle essentiel à jouer. Les communes et les provinces doivent encourager le partenariat avec les MG (et les autres acteurs de première ligne) exerçant sur leur territoire en commençant par leur faciliter leurs déplacements à domicile en veillant à leur octroyer des facilités de stationnement (en particulier dans les grandes villes) et en développant les mesures d'attractivité à venir s'installer sur leurs territoires (voir plus haut).

On pourrait aussi imaginer la mise à disposition de locaux par les pouvoirs des communes en pénurie de MG pour permettre à des généralistes, venus des communes voisines, de se relayer pour assurer quelques heures de consultation au profit des habitants.

Dans une commune, la présence d'un généraliste est un facteur décisif de bonne utilisation des services de santé pour le concitoyen et un facteur positif pour l'attractivité et le développement de la commune. Dans une grande ville, les soins aux plus démunis et plus vulnérables, l'accessibilité aux soins et l'aide à domicile restent des défis majeurs.

Pour que les conceptions de la santé ne se limitent pas seulement à celles du soin proprement dit, les pouvoirs locaux doivent promouvoir une collaboration avec les prestataires de l'aide et du soin sur leur territoire et développer l'approche de "la santé de toutes les politiques" menées à leur niveau.

C'est l'occasion pour le GBO d'exprimer sa vision sur la contribution possible tant au niveau communal que provincial au sujet de la promotion de la santé.À l'appel à projet lancé en 2017 par le ministre wallon de la ruralité, 22 communes wallonnes ont été sélectionnées (dont 12 en province de Luxembourg) et 32 projets ont été retenus. 2,5 millions seront mobilisées pour permettre la création de 20 cabinets ruraux et de 12 "logements tremplins" pour candidats en MG en stage de formation ou jeunes MG actifs sur le territoire communal.La Province de Luxembourg a instauré aussi une bourse d'aide à la création de pratiques de groupe et un Fonds d'impulsion (FiLUX) permettant aux 44 communes luxembourgeoises d'obtenir des moyens dans le cadre de projets innovants relatifs à la pratique de groupe de médecine générale. Plusieurs communes rurales disposent d'un Programme communal de développement rural qui peut contenir des pistes d'actions intéressantes pour les professionnels de la santé souhaitant développer leur pratique médicale : locaux afin d'accueillir des professionnels de la santé (maison médicale ou d'autres locaux, logements pouvant être dédiés à un candidat MG en formation/ jeune médecin...).D'autres initiatives existent certainement ailleurs.Dernièrement, le GBO a rencontré, à leur demande, les commissaires de police de la zone de Schaerbeek-Evere. Le président de la FAMGB (Fédération des associations des médecins généralistes de Bruxelles), le Dr Michel De Volder, était présent. Il a été convenu que les commissaires rencontreront les associations de MG concernées afin d'envisager avec eux les questions de sécurité, de certificats de décès et autres préoccupations comme le stationnement en visite à domicile. Une lettre récente du ministre de l'intérieur propose aux cercles de MG et aux chefs de corps d'établir des protocoles d'accord adaptés aux contextes locaux afin d'établir une bonne communication dans un but de prévention et d'intervention ciblée et d'accompagnement, par exemple, lors des visites à domicile. Nous encourageons les cercles à poursuivre leurs contacts avec les services de police de leur territoire.Mais les provinces et communes pourraient encore faire beaucoup plus !La commune est un niveau d'intervention idéal en termes de taille de population, de territoire et de participation démocratique pour y développer des projets de santé communautaire.Le concept est encore trop mal connu. Il gagnerait à être expliqué, débattu et développé au sein des communes avec les élus locaux, les MG et l'ensemble des acteurs de l'aide et des soins de première ligne. L'enjeu est d'aborder sur base d'un diagnostic communautaire en santé les actions prioritaires qui pourraient être menées au niveau communal et des quartiers pour contribuer à l'amélioration de la santé de la population. Les bourgmestres pourraient veiller avec les présidents des CPAS à ce que la santé devienne une préoccupation transversale à toutes les initiatives communales (identification et lutte contre les nuisances environnementales, accès aux services sociaux et au logement, campagne de prévention, promotion d'une alimentation exemplaire dans les écoles et maisons de repos, lutte contre la, solitude, etc.).Dans le développement de ces politiques de santé publique à l'échelon provincial et communal, les MG ont certainement un rôle essentiel à jouer. Les communes et les provinces doivent encourager le partenariat avec les MG (et les autres acteurs de première ligne) exerçant sur leur territoire en commençant par leur faciliter leurs déplacements à domicile en veillant à leur octroyer des facilités de stationnement (en particulier dans les grandes villes) et en développant les mesures d'attractivité à venir s'installer sur leurs territoires (voir plus haut).On pourrait aussi imaginer la mise à disposition de locaux par les pouvoirs des communes en pénurie de MG pour permettre à des généralistes, venus des communes voisines, de se relayer pour assurer quelques heures de consultation au profit des habitants.Dans une commune, la présence d'un généraliste est un facteur décisif de bonne utilisation des services de santé pour le concitoyen et un facteur positif pour l'attractivité et le développement de la commune. Dans une grande ville, les soins aux plus démunis et plus vulnérables, l'accessibilité aux soins et l'aide à domicile restent des défis majeurs.Pour que les conceptions de la santé ne se limitent pas seulement à celles du soin proprement dit, les pouvoirs locaux doivent promouvoir une collaboration avec les prestataires de l'aide et du soin sur leur territoire et développer l'approche de "la santé de toutes les politiques" menées à leur niveau.