Depuis l'arrivée d'Yves Coppieters au ministère wallon de la Santé, peu d'informations filtrent. En coulisse, pourtant, le travail se poursuit, notamment via le projet interfédéral des soins intégrés.
C'est à partir du succès du projet "Born in Belgium" porté par le CHR Haute Senne que le futur des bassins de soins pourrait être dessiné. Brigitte Bouton, inspectrice générale du département santé de l'Aviq, l'annonçait déjà en octobre 2024 : c'est en s'appuyant sur une initiative bottom-up que l'Aviq entend donner vie à la future organisation territoriale wallonne, et singulièrement aux organisations locales de soins (OLS).
Des bruits de couloir rapportent qu'un appel à projet est proche d'être finalisé. Le journal du Médecin, s'est tourné vers Claude Decuyper, président de la Plateforme de la première ligne wallonne (PPLW), pour en savoir plus. Il confirme : "Nous devons remettre un document et avons une réunion la semaine prochaine (la semaine du 24 février, NdlR) avec l'administration. Ce qui nous est proposé, c'est que la PPLW engage trois équivalents temps plein pour dynamiser le projet. On sent que l'administration est poussée à avancer sur ce dossier, notamment en ce qui concerne les femmes enceintes vulnérables. Il s'agit d'opérationnaliser rapidement cette initiative sur le terrain, dans toutes les zones en même temps, et non plus via des appels à projets limités à quelques régions volontaires. L'objectif est d'observer comment le réseau réagit autour de cette période cruciale des 1.000 premiers jours."
Claude Decuyper reste toutefois sceptique quant à la possibilité de structurer des bassins de vie autour de ce projet spécifique : "Il faut garder à l'esprit que les femmes enceintes en situation de vulnérabilité constituent une population très spécifique. Nous allons bien entendu répondre à cette demande de la Région wallonne : la PPLW est prête à relever le défi et mettra son expertise au service de l'implémentation du futur projet. Mais je ne suis pas certain que cela nous permettra de renforcer la structuration des bassins de soins et de développer les futures collaborations interprofessionnelles."
L'homme fort de la PPLW s'explique : "L'administration semble vouloir inclure dans cette dynamique les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et celles souffrant de polypathologies. Le trajet de soins autour des 1.000 premiers jours de la vie ne correspond pas directement à ce qui est traditionnellement considéré comme des pathologies chroniques intégrées dans les dispositifs existants."
C'est à partir du succès du projet "Born in Belgium" porté par le CHR Haute Senne que le futur des bassins de soins pourrait être dessiné. Brigitte Bouton, inspectrice générale du département santé de l'Aviq, l'annonçait déjà en octobre 2024 : c'est en s'appuyant sur une initiative bottom-up que l'Aviq entend donner vie à la future organisation territoriale wallonne, et singulièrement aux organisations locales de soins (OLS).Des bruits de couloir rapportent qu'un appel à projet est proche d'être finalisé. Le journal du Médecin, s'est tourné vers Claude Decuyper, président de la Plateforme de la première ligne wallonne (PPLW), pour en savoir plus. Il confirme : "Nous devons remettre un document et avons une réunion la semaine prochaine (la semaine du 24 février, NdlR) avec l'administration. Ce qui nous est proposé, c'est que la PPLW engage trois équivalents temps plein pour dynamiser le projet. On sent que l'administration est poussée à avancer sur ce dossier, notamment en ce qui concerne les femmes enceintes vulnérables. Il s'agit d'opérationnaliser rapidement cette initiative sur le terrain, dans toutes les zones en même temps, et non plus via des appels à projets limités à quelques régions volontaires. L'objectif est d'observer comment le réseau réagit autour de cette période cruciale des 1.000 premiers jours."Claude Decuyper reste toutefois sceptique quant à la possibilité de structurer des bassins de vie autour de ce projet spécifique : "Il faut garder à l'esprit que les femmes enceintes en situation de vulnérabilité constituent une population très spécifique. Nous allons bien entendu répondre à cette demande de la Région wallonne : la PPLW est prête à relever le défi et mettra son expertise au service de l'implémentation du futur projet. Mais je ne suis pas certain que cela nous permettra de renforcer la structuration des bassins de soins et de développer les futures collaborations interprofessionnelles."L'homme fort de la PPLW s'explique : "L'administration semble vouloir inclure dans cette dynamique les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et celles souffrant de polypathologies. Le trajet de soins autour des 1.000 premiers jours de la vie ne correspond pas directement à ce qui est traditionnellement considéré comme des pathologies chroniques intégrées dans les dispositifs existants."