La motion devait être approuvée par aux moins trois quarts des députés pour être validée. Mais les réformateurs, qui disposent de plus d'un quart des sièges dans l'assemblée francophone, ont voté contre mercredi lors d'un vote en séance plénière.

Selon les initiateurs de la motion, le projet de loi de la ministre fédérale Maggie De Block va renforcer "la pénurie de médecins déjà constatée en Wallonie et à Bruxelles".

Au nom du MR, le député Jacques Brotchi a sans surprise défendu le compromis fédéral, qui a déjà été approuvé mardi en commission de la Chambre.

Selon lui, celui-ci permettra, non pas de diminuer, mais d'augmenter à 505 le quota Inami pour les futurs médecins francophones en 2023, contre 492 actuellement.

Barrée mercredi soir au Parlement de la Fédération, cette motion a toutefois toutes les chances d'être approuvée d'ici la fin de cette semaine au sein du Parlement francophone bruxellois (Cocof).

A l'inverse du PFWB, les réformateurs n'y disposent en effet pas de la même minorité de blocage.

Si elle est approuvée par la Cocof, cette motion en conflit d'intérêts aura pour effet de suspendre durant soixante jours le processus législatif entamé à la Chambre. Une période qui doit en théorie permettre d'ouvrir une concertation entre les deux assemblées.

La motion devait être approuvée par aux moins trois quarts des députés pour être validée. Mais les réformateurs, qui disposent de plus d'un quart des sièges dans l'assemblée francophone, ont voté contre mercredi lors d'un vote en séance plénière. Selon les initiateurs de la motion, le projet de loi de la ministre fédérale Maggie De Block va renforcer "la pénurie de médecins déjà constatée en Wallonie et à Bruxelles". Au nom du MR, le député Jacques Brotchi a sans surprise défendu le compromis fédéral, qui a déjà été approuvé mardi en commission de la Chambre. Selon lui, celui-ci permettra, non pas de diminuer, mais d'augmenter à 505 le quota Inami pour les futurs médecins francophones en 2023, contre 492 actuellement. Barrée mercredi soir au Parlement de la Fédération, cette motion a toutefois toutes les chances d'être approuvée d'ici la fin de cette semaine au sein du Parlement francophone bruxellois (Cocof). A l'inverse du PFWB, les réformateurs n'y disposent en effet pas de la même minorité de blocage. Si elle est approuvée par la Cocof, cette motion en conflit d'intérêts aura pour effet de suspendre durant soixante jours le processus législatif entamé à la Chambre. Une période qui doit en théorie permettre d'ouvrir une concertation entre les deux assemblées.