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"La qualité de vie des aînés est un véritable défi qui nous concerne tous. L'objectif poursuivi a donc été d'inscrire la Wallonie dans une vision globale, réaliste et réalisable", a commenté Alda Greoli. "Je me suis assurée que les aînés, lorsqu'ils font le choix, ou lorsque celui-ci est contraint par des impératifs de santé, trouvent l'accompagnement nécessaire dans des structures résidentielles à un prix accessible, dans une recherche permanente de la qualité, et qui s'inscrive dans leurs propres projets de vie, en fonction de leurs ressources sociales", a-t-elle ajouté.Ce texte prévoit la création de 12.000 places supplémentaires dans les homes, pour l'ensemble de secteur à l'horizon 2030. La Wallonie disposera alors de 60.000 places. Cette réforme entend "garantir la qualité tout en maîtrisant les coûts, que ce soit pour les résidents avec l'instauration d'un prix conventionné auquel les établissements auront le choix d'adhérer ou pour la Région, avec un nouveau système de financement par place occupée", a expliqué la ministre.Une réforme qui n'a pourtant pas convaincu l'opposition dénonçant l'absence de concertation des acteurs de terrains, le manque de planification du budget, le risque de commercialisation du secteur ainsi que le report de l'âge minimum à 70 ans (qui pourrait créer plus de dérogations) et l'absence de diversification de l'offre."Il faut plus de places, c'est entendu. Mais c'est autre chose d'en promettre un volume colossal dont le premier euro pour le financer n'est pas sur la table", avait ainsi pointé Eliane Tillieux (PS). "Vous parlez d'une accessibilité universelle des maisons de repos pour les aînés. Or, en raison du brouillard qui enveloppe le conventionnement, cette accessibilité universelle ne le sera qu'un peu et parfois", avait renchéri Matthieu Daele (Ecolo). Le texte a finalement été approuvé par la majorité alors que le PS a voté contre et qu'Ecolo s'est abstenu.Carole Stavart